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Mesmérisme

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. théorie de Messmer sur le magnétisme animal au XVIIIe siècle

"mesmérisme" dans l'encyclopédie

  • MESMER FRANZ ANTON (1734-1815)

    • Écrit par Léon CHERTOK
    • 4 180 mots

    Médecin allemand, Mesmer est le fondateur du « magnétisme animal », qu'on en vint ainsi à appeler « mesmérisme ». Né à Iznang, il fait des études à l'université de Vienne, où il devient docteur en médecine en 1776. Un mariage tardif lui permet de s'introduire à la cour d'Autriche. Estimant que la médecine est en retard par rapport à d'autres sciences, Mesmer tente une approche fondamentalement différente de la thérapeutique.

  • BALLANCHE PIERRE SIMON (1776-1847)

    • Écrit par Antoine FAIVRE
    • 2 746 mots

    Méfiant à l'égard de l'occultisme, du mesmérisme, de Swedenborg, même de Joseph de Maistre, il adopte un mysticisme surtout intérieur. Ses idées sur la chute originelle, la régénération de la Terre par l'homme lui-même régénéré, la mission paradisiaque d'Adam doivent beaucoup à la pensée martiniste. « Le principe ontologique de l'homme, écrit-il dans La Vision d'Hébal, est un principe cosmologique, et ce principe cosmologique repose dans le dogme de la déchéance et de la réhabilitation.

  • BRAID JAMES (1795-1860)

    • Écrit par Léon CHERTOK
    • 2 830 mots

    Après une rapide réponse à un sermon sur le mesmérisme publiée en 1842, Braid fait paraître, en 1843, son ouvrage fondamental, La Neurhypnologie ou explication rationnelle du sommeil nerveux dans sa relation au magnétisme animal (Neurhypnology or the Rationale of Nervous Sleep, Considered in Relation with Animal Magnetism). Il y affirme que le phénomène hypnotique est uniquement induit par une impression produite sur les centres nerveux.

  • SPIRITISME

    • Écrit par Antoine FAIVRE
    • 7 063 mots

    Le mesmérisme, qui, à la fin du xviiie siècle, avait passionné l'opinion, populaire ou scientifique, demeura un sujet d'intérêt jusqu'au milieu du xixe siècle. À Notre-Dame de Paris, Lacordaire attribuait encore le magnétisme animal à « un rayon de la puissance adamique destiné à confondre la raison humaine et à l'humilier devant Dieu ». Mais un renouvellement se manifeste, sous la forme de théories voisines : l'ouvrage de l'Allemand Justinus Kerner, La Voyante de Prevorst (1830), qui relate en détail les rapports innombrables de Frederique Hauffe avec les esprits des morts, marque assez bien la transition entre l'époque des magnétiseurs et celle des spirites.

  • SURVIE

    • Écrit par Raoul VANEIGEM
    • 8 533 mots

    Issu d'un hermétisme mondain, auquel Montfaucon de Villars avait prêté son imagination, entretenu par les inspirations de Swedenborg, par le succès du mesmérisme et par le courant ésotérique de la Révolution française, le spiritisme annexe les zones nébuleuses que la navigation dans les eaux de la mort est censée rencontrer. Le monde terrestre et visible se double d'un monde immatériel et invisible où les défunts pénètrent revêtus de leur forme spirituelle.

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