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Messianité

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. qualité d'un messie

"messianité" dans l'encyclopédie

  • MESSIANISME

    • Écrit par Henri DESROCHE et Roland GOETSCHEL
    • 43 487 mots
    • 1 média

    Cette prétention peut être explosive (à la suite d'un songe, d'une révélation) ; elle est le plus souvent progressive : on est d'abord messager, envoyé, prophète de Dieu, et c'est peu à peu que la conscience de la mission se métamorphose en conscience de la messianité. Cette prétention, enfin, peut être exclusive (messianité d'un individu) ou partagée (messianité d'une lignée, d'une ethnie ou d'une ecclesiola).

  • SCHWEITZER ALBERT (1875-1965)

    • Écrit par André ENCREVÉ
    • 4 431 mots
    • 1 média

    Il soutient sa thèse de doctorat en théologie en 1902 (Le Mystère de la messianité et de la souffrance. Esquisse d'une vie de Jésus) et devient alors maître de conférences à la faculté de théologie protestante de Strasbourg. En 1903, il est nommé directeur du séminaire protestant. Une belle carrière de théologien, de prédicateur (comme en témoigne le recueil de sermons paru sous le titre Vivre en 1970) et de musicologue semble s'ouvrir devant lui.

  • JUDAÏSME La religion juive

    • Écrit par Georges VAJDA
    • 35 710 mots
    • 1 média

    La croyance chrétienne fut longtemps concurrencée ; et le judaïsme récusa inébranlablement ses dogmes fondamentaux : la messianité de Jésus et la divinité du Christ. Le judaïsme rabbinique ne laissa pas altérer sa conviction d'être l'unique héritier des promesses faites au peuple élu et l'objet privilégié de l'amour divin. Le juif doit répondre à cette élection par une disponibilité constante au martyre et une exigence absolue d'aimer Dieu (c'est-à-dire d'obéir à la Loi) d'un amour inséparable de la crainte révérentielle (sans attendre de récompense).

  • ÉVANGILES

    • Écrit par Xavier LÉON-DUFOUR
    • 44 970 mots
    • 2 médias

    Les miracles ne sont pas simplement des épisodes merveilleux destinés à susciter la foi ou à prouver la messianité de Jésus, ils sont des « signes » qui révèlent un aspect de son enseignement et de son mystère ; le symbolisme n'est pas simplement un revêtement littéraire, c'est un aspect normal et nécessaire de l'histoire du Verbe de Dieu incarné : « Toute action du Verbe (Verbi) devient parole (Verbum) pour nous » (saint Augustin).

  • ANTISÉMITISME

    • Écrit par Esther BENBASSA
    • 67 254 mots
    • 9 médias

    Il n'en reste pas moins que les juifs, qui n'ont reconnu ni la messianité ni la divinité de Jésus, portent la responsabilité de sa crucifixion, qu'ils ont été rejetés par Dieu, chassés de leur terre et condamnés à l'errance. Les chrétiens s'affirment les seuls héritiers et interprètes légitimes de l'Écriture, laquelle témoigne contre les juifs. Les interprétations que font ces derniers du texte sacré sont réputées insensées, comme l'énoncera en 553 une loi de l'empereur Justinien, la novelle 146.

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