Meursault

"meursault" dans l'encyclopédie

• L'ÉTRANGER, Albert Camus Fiche de lecture

  • Écrit par Jean yves GUÉRIN
  • 5 721 mots
  • 1 média

  La seconde partie, plus âpre, dont Meursault est toujours le narrateur, montre en un récit continu comment des magistrats de mauvaise foi imposent à ces faits un sens arbitraire. Les gestes les plus insignifiants et les témoignages de ses amis ayant été retournés contre lui, l'acte irréfléchi de Meursault se transforme en manifestation de monstruosité.

• DAOUD KAMEL (1970- )

  • Écrit par Denise BRAHIMI et Encyclopædia Universalis
  • 5 964 mots
  • 1 média

  L’Étranger en miroir Après avoir publié des recueils de nouvelles, il s’est fait connaître des lecteurs français, aussi brillamment que brusquement, par son premier roman Meursault, contre-enquête (2013 pour l’édition algérienne ; 2014 pour l’édition française), qui lui a valu en 2015 le prix Goncourt du premier roman. On sait que Meursault, Français d’Algérie, est le nom du narrateur et personnage principal du roman d’Albert Camus, L’Étranger (1942).

• MALDINEY HENRI (1912-2013)

  • Écrit par Francis WYBRANDS
  • 4 144 mots

  Henri Maldiney est né à Meursault (Bourgogne). Lycéen à Besançon puis à Lyon, élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm à Paris, il connaît pendant la Seconde Guerre mondiale l’expérience de la défaite et de la captivité en Allemagne (In media vita, 1988). Secret et reconnu par ses pairs, le philosophe a su, au cours d'une carrière d'enseignant, d'abord à l’Institut des hautes études de Gand puis à l’université de Lyon où il tint la chaire de « Philosophie générale, d'Anthropologie phénoménologique et d'Esthétique », se faire reconnaître comme un maître plus que comme un professeur.

• EXISTENTIALISME

  • Écrit par Yves STALLONI
  • 5 956 mots

  Elles choisissent des héros le plus souvent ordinaires (Roquentin dans La Nausée, Meursault dans L’Étranger) jetés dans une vie fade et répétitive. Elles sont écrites dans une langue directe, parfois crue (Sartre, Beauvoir, Vian), ou volontairement « blanche » (Camus, Bataille). Elles se fixent comme objectif d’illustrer une pensée, voire une thèse, au risque de devenir didactiques, en reprenant les questions soulevées par l’existentialisme : l’homme face à ses responsabilités et tenu d’assumer sa liberté de choisir ; la relation de l’individu au monde et en particulier le rapport à l’autre, dont le regard devient objectivant, donc accusateur ; la difficulté existentielle dont la prise de conscience, parfois fortuite, est source de désarroi, de souffrance, de pessimisme ; la nécessité de prendre parti, de défendre une cause ou des valeurs, de « s’engager » contre des injustices ou des abus.

• LA CHUTE, Albert Camus Fiche de lecture

  • Écrit par Guy BELZANE
  • 5 426 mots
  • 1 média

  Le lieu (l'univers méditerranéen remplacé par les brumes de Hollande et les canaux concentriques d'Amsterdam, à l'image des cercles de l'Enfer), le personnage (après Meursault le « primitif » voici Clamence le sophistiqué), le ton (cynisme et scepticisme autant qu'idéalisme et révolte), le genre (un mélange de satire, de confession, de réflexion morale), le style enfin (une verve très éloignée de la sobriété et de la neutralité voulues de L'Étranger).