Micro-environnement

"micro-environnement" dans l'encyclopédie

• MICROBIOTE DE LA BOUCHE

  • Écrit par Sylvie BABAJKO, David OJCIUS et Ihsène TAÏHI-NASSIF
  • 28 787 mots
  • 4 médias

  Le profil d’un microbiote joue donc un rôle très important dans la santé lorsqu’il est équilibré par la présence d’espèces bactériennes dites commensales dans un micro-environnement favorable à la santé. Il existe également des espèces bactériennes potentiellement nocives qui, si elles prolifèrent en excès dans un micro-environnement particulier, peuvent induire des pathologies locales, voire coloniser d’autres microbiotes ou organes, favorisant le développement de différentes maladies à distance.

• CONJONCTIF TISSU

  • Écrit par Albert POLICARD
  • 16 632 mots

  Comme ils constituent le micro-environnement des cellules, ils sont le siège de nombreux processus métaboliques de grande importance mais encore imprécisés. Développement et sénescence Le développement du tissu conjonctif à partir du mésenchyme embryonnaire et sa sénescence au cours des années constituent un chapitre fondamental de la physiologie du développement.

• MÉTASTASES, médecine

  • Écrit par Brigitte BOYER
  • 41 578 mots
  • 4 médias

  Elles ne peuvent le faire que si elles rencontrent un micro-environnement permissif. Ce concept avait déjà été exposé, il y a plus d'un siècle, par Paget qui, dans un article demeuré fameux, avait développé la théorie de la semence et du terreau (seed and soil). Cette description imagée du phénomène métastatique prenait déjà en compte l'idée que la cellule tumorale (la semence) ne pouvait se développer en métastase que dans un environnement (le terreau) favorable à sa croissance.

• IMMUNITÉ, biologie

  • Écrit par Joseph ALOUF, Michel FOUGEREAU, Dominique KAISERLIAN-NICOLAS et Jean-Pierre REVILLARD
  • 118 295 mots
  • 11 médias

  Les lymphocytes se séparent en deux lignées distinctes dont la différenciation irréversible s'effectue dans des organes centraux différents : le thymus, dont le rôle fut découvert par Jacques Miller en 1962, est le site de maturation des lymphocytes T, qui vont assurer des fonctions effectrices (cytotoxicité, hypersensibilité retardée) et régulatrices (amplification ou suppression) de la réponse immunitaire ; la bourse de Fabricius des oiseaux ou son équivalent, dans le micro-environnement des cellules souches hématopoïétiques, chez les mammifères permettent la différenciation des lymphocytes B qui assurent la production d'immunoglobulines (anticorps).