Micro-ondes
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- onde électromagnétique de très petite longueur
- four utilisant le rayonnement de ces ondes
"micro-ondes" dans l'encyclopédie
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MICRO-ONDES
- Écrit par André LOUPY
- 3 851 mots
La découverte du phénomène d'échauffement par rayonnement micro-onde remonte aux années 1950, lorsqu'il a été constaté que des objets, situés à proximité d'antennes utilisées en télédétection radar, connaissaient un échauffement intense et en profondeur sous l'effet des rayonnements électromagnétiques à très haute fréquence. Dans les fours à micro-ondes, les fréquences usuelles sont situées entre 800 et 3 000 MHz, soit des longueurs d'onde de l'ordre du décimètre.
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FOUR À MICRO-ONDES
- Écrit par Bruno JACOMY
- 3 925 mots
- 1 média
En 1967 est mis sur le marché le premier four à micro-ondes à usage domestique, par la firme américaine Amana Corporation. La technique de la cuisson des aliments par micro-ondes – reposant sur la chaleur créée par l’agitation des molécules d’eau des aliments soumises aux micro-ondes – a été mise au point vingt ans auparavant par Percy LeBaron Spencer (1894-1970), mais elle n’était alors utilisée que pour des collectivités.
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SYNTHÈSE CHIMIQUE PAR MICRO-ONDES
- Écrit par Jack HAMELIN et Françoise TEXIER-BOULLET
- 2 147 mots
Il apparaît clairement que les micro-ondes possèdent un effet propre qui va au-delà de l'effet thermique, et qui reste à étudier.
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BOOT HENRY ALBERT HOWARD (1917-1983)
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 942 mots
Après la guerre, Boot continue ses recherches sur les micro-ondes au sein du laboratoire militaire de recherche électronique de Baldock (Hertfordshire, Royaume-Uni). Il prend sa retraite en 1977 et meurt à Cambridge le 8 février 1983.
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RABI ISIDOR ISAAC (1898-1988)
- Écrit par Viorel SERGIESCO
- 953 mots
De 1940 à 1945, Rabi travaille sur les radars micro-ondes au Massachusetts Institute of Technology (M.I.T.). De 1946 à 1956 il est membre du General Advisory Committee of the Atomic Energy Commission, dont il devient président en 1952, succédant à J. R. Oppenheimer. En 1955, il représente ainsi les États-Unis à la Conférence de Genève sur l'utilisation pacifique de l'énergie atomique.