Microglobuline
- Nom féminin singulier
Définition
- en chimie, globuline de poids moléculaire faible
"microglobuline" dans l'encyclopédie
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DIALYSE
- Écrit par François BOURNÉRIAS et René NOTO
- 12 044 mots
- 1 média
Les personnes dialysées sont en effet exposées à de nombreuses complications : – surcharge hydroélectrolytique, à savoir rétention d'eau (risque d'œdème aigu du poumon, hypertension) et de sels minéraux (sodium et plus encore potassium) ; – fragilité face aux maladies infectieuses ; – troubles de la fonction circulatoire (accidents coronariens, péricardite) ; – troubles neurologiques (neuropathie périphérique des dialysés, avec éventuellement syndrome des « jambes sans repos ») ; – atteintes ostéo-articulaires, objectivées d'abord par des perturbations de l'équilibre phosphocalcique, puis évoluant, à la longue, vers une surcharge en bêta 2-microglobuline (d'où amylose ostéo-articulaire).
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HÉMOCHROMATOSES
- Écrit par Claude EUGÈNE
- 14 135 mots
D'une part, un dysfonctionnement du complexe ternaire [protéine HFE-récepteur de la transferrine-béta2 microglobuline] a d'abord été incriminé. Il entraînerait au niveau de l'entérocyte de la muqueuse intestinale une sous-évaluation de la quantité de fer présente dans l'organisme, source d'une hyperabsorption du fer au niveau de la villosité intestinale.
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HISTOCOMPATIBILITÉ
- Écrit par Jean DAUSSET et David GRAUSZ
- 26 467 mots
- 4 médias
Les molécules de classe I sont associées à une petite chaîne de 12 kilodaltons, constante, la β2-microglobuline. Les domaines α1 et α2 (codés respectivement par les exons 2 et 3) sont liés aux peptides antigéniques et forment la région dite PBR, c'est-à-dire peptide binding region, tandis que α3 se lie à une molécule de surface, CD8, du lymphocyte cytotoxique Tc.
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STREPTOCOQUES
- Écrit par Joseph ALOUF
- 36 985 mots
- 2 médias
Ils ont pour propriété de se lier spécifiquement à de nombreuses protéines plasmatiques (immunoglobulines G et A, fibrinogène, haptoglobine, albumine, α2-macroglobuline, β-2 microglobuline, plasminogène) et tissulaires (fibronectine, collagène, laminine, vitronectine) humaines et animales. Le rôle de ces récepteurs dans le pouvoir infectieux des streptocoques reste encore à établir avec certitude.