Microphysiologie

"microphysiologie" dans l'encyclopédie

• PRÉFORMATION ET ÉPIGENÈSE

  • Écrit par Maria Teresa MONTI
  • 37 098 mots
  • 7 médias

  Wolff, par contre, conduit sa recherche en se limitant à la microphysiologie embryonnaire. En 1759 et en 1764, il décrit avec la plus grande exactitude les phénomènes d’absorption et de développement qui se déroulent dans la matière indifférenciée. Il prétend qu’ils ne peuvent être expliqués que par la présence d’un principe vital (« vis essentialis ») intrinsèque aux liqueurs primordiales, agissant avant toute différentiation organique (dont il est par ailleurs la cause) et capable de durcir et forger les tissus et les organes.

• ANIMAUX MODÈLES, biologie

  • Écrit par Gabriel GACHELIN et Emmanuelle SIDOT
  • 52 517 mots
  • 8 médias

  Les chercheurs s'intéresseront donc alors, à partir du début du xxe siècle, aux mammifères, et plus particulièrement au chat pour les études d'électrophysiologie cérébrale (surtout à partir des années 1950), au rat pour le comportement, au singe pour la vision, avant de revenir à des organismes plus simples quand l'intérêt dominant basculera vers la microphysiologie des synapses dans les années 1960, avec l'introduction de l'usage de l'aplysie (ou lièvre de mer) ou de la blatte, organismes au système nerveux simple et doté d'un petit nombre de neurones de topologie constante.

• ÉLECTROPHYSIOLOGIE

  • Écrit par Max DONDEY, Jean DUMOULIN, Alfred FESSARD, Paul LAGET et Jean LENÈGRE
  • 95 471 mots
  • 14 médias

  Cependant, il faut placer à l'actif de la microphysiologie cellulaire la découverte d'autres entités, et d'abord de potentiels d'action élémentaires graduables, non propagés, observés initialement sur une algue (D. Auger et A. Fessard, 1935), puis étudiés sur les fibres nerveuses (B. Katz, A. Hodgkin, 1937-1938). On les nomme potentiels locaux, ou, lorsqu'ils précèdent un potentiel d'action total, pré-potentiels .