Micropylaire

"micropylaire" dans l'encyclopédie

• GNÉTOPHYTES

  • Écrit par Michel FAVRE-DUCHARTRE
  • 9 563 mots
  • 3 médias

  Les ovules comportent un nucelle, érodé au sommet, entouré d'un mince tégument prolongé par un tube micropylaire s'obturant après réception du pollen, et de deux et parfois trois enveloppes tissulaires. Le gamétophyte femelle est d'origine tétrasporique (comme chez les Pipéracées), car les quatre noyaux méiotiques participent à son élaboration ; il est réduit à une ampoule qui est le plus souvent cloisonnée dans sa portion profonde et cénocytique du côté micropylaire.

• EMBRYOLOGIE VÉGÉTALE

  • Écrit par Michel FAVRE-DUCHARTRE
  • 11 639 mots
  • 2 médias

  Le zygote marginal stagne de quelques heures à quelques mois (Colchicum) avant de se diviser transversalement et inégalement : la plus grande des deux cellules filles, dite cellule basale, située au pôle micropylaire, joue d'emblée le rôle de suspenseur, tandis que la petite cellule profonde, encore appelée cellule apicale, acquiert le caractère embryonnaire.

• CYCADOPHYTES

  • Écrit par Jean-Claude AUDRAN et Édouard BOUREAU
  • 12 811 mots
  • 2 médias

  Il portera du côté micropylaire 3, 4 ou 5 archégones. La pollinisation est anémophile. Capté par une gouttelette, le grain de pollen est entraîné dans la chambre pollinique creusée à la partie micropylaire du nucelle. La fécondation a lieu quatre à cinq mois plus tard ; pendant ce temps, côte à côte, les gamètes mâles et femelles arrivent à maturité, et de nombreuses réserves s'accumulent au sein des cellules du prothalle qui se transforment en tissu nourricier (endosperme).

• GINKGOPHYTES ou GINKYOPHYTES

  • Écrit par Michel FAVRE-DUCHARTRE
  • 6 675 mots
  • 2 médias

  Entre la pollinisation et la fécondation, l'ovule achève sa maturation ; le tégument se différencie en trois couches (sarcotesta charnue, sclérotesta lignifiée, endotesta parcheminée) ; des réserves s'accumulent dans le gamétophyte femelle ; au sommet micropylaire de ce dernier s'édifient deux ou cinq archégones assez gros pour être visibles à l'œil nu ; entre eux se dresse une légère proéminence, la colonne.

• ARAUCARIALES

  • Écrit par Évelyne HODCENT
  • 7 673 mots
  • 2 médias

  À la fin de l'hiver suivant, le prothalle devient cellulaire et, au pôle micropylaire, des archégones se différencient. Plusieurs archégones peuvent être fécondés, mais un seul embryon dicotylé subsiste. Au moment de la dissémination, l'écaille tout entière se détache ; sa partie distale forme une aile qui permet la dissémination des graines par le vent.