Minéraliser

"minéraliser" dans l'encyclopédie

• STOCKAGE GÉOLOGIQUE DU CO2

  • Écrit par Bénédicte MÉNEZ
  • 12 489 mots
  • 1 média

  Comme alternative au stockage géologique, le stockage ex-situ utilise de la même façon des procédés de carbonatation minérale de déchets industriels alcalins (cendres, laitiers d'aciéries, résidus miniers) et constitue une solution de rupture technologique pour minéraliser le CO2 de manière pérenne. Le procédé reste toutefois relativement lent et la plupart des réactions nécessitent des températures élevées, ce qui en augmente le coût financier et énergétique.

• DIAMANT

  • Écrit par René COUTY, Yves GAUTIER et Henri-Jean SCHUBNEL
  • 23 997 mots
  • 9 médias

  L'érosion de ces kimberlites, à plusieurs époques, a permis que soient minéralisées des alluvions ou éluvions anciennes devenues parfois métamorphiques et constituant des gîtes secondaires qui, érodés à leur tour, ont pu minéraliser des alluvions et éluvions plus récentes. Remplis de brèches cimentées par la kimberlite, les pipes ont des diamètres variant de quelques dizaines de mètres à plus d'un kilomètre.

• SQUELETTE

  • Écrit par Yves FRANÇOIS, Armand de RICQLÈS et Encyclopædia Universalis
  • 31 716 mots
  • 2 médias

  Ces éléments peuvent se minéraliser et participer à la formation de l'os lui-même, de telle sorte que tous les tissus mésodermiques, du muscle à l'os, sont en fait reliés entre eux, à la fois sur les plans fonctionnels et structuraux, par une série d'intermédiaires histologiques qui participent plus ou moins des uns et des autres. Par son origine embryologique, sa structure et ses fonctions, l'appareil musculo-squelettique constitue donc vraiment un ensemble cohérent, où il est peut-être artificiel d'opposer trop systématiquement les tissus osseux proprement dits aux autres constituants fibreux, minéralisés ou non (F.

• BACTÉRIOLOGIE

  • Écrit par Jean-Michel ALONSO, Jacques BEJOT, Michel DESMAZEAUD, Didier LAVERGNE et Daniel MAZIGH
  • 100 803 mots
  • 11 médias

   eau Approvisionnement et traitement) ; – la mer, où le nettoyage du littoral et l'élimination des épandages accidentels d'hydrocarbures ne peuvent être laissés à la seule diligence des microbes, bien qu'ils puissent y participer ; – les sols, dans lesquels peuvent rendre service des germes tels que les dénitrifiants, pour éliminer les nitrates laissés par une fertilisation azotée abusive, et des destructeurs de pesticides, capables de déshalogéner ces molécules toxiques (en anaérobiose) puis de les minéraliser progressivement (en aérobiose) ; c'est aussi la coopération métabolique, ou cométabolisme, qui viendra à bout du trichloréthylène, car sa récalcitrance cède en présence de méthane sous l'action d'une microflore composite ; on cherche d'ailleurs à stimuler la biodégradation tellurique souterraine ou superficielle en soutenant l'activité de la microflore à l'aide d'apports nutritifs ammoniacaux et phosphatés ; – dans l'air, les micro-organismes participent à l'élimination de polluants comme le monoxyde de carbone et le benzène, d'où l'apparition récente de tentatives visant à mettre à profit ces dépollueurs naturels.

• POLLUTION

  • Écrit par François RAMADE
  • 114 772 mots
  • 21 médias

  Bien que d'usage banal, le terme pollution recouvre des acceptions fort diverses et qualifie une multitude d'actions qui dégradent d'une façon ou d'une autre le milieu naturel. Certes, le vocable désigne sans ambiguïté les effets des innombrables composés toxiques rejetés par l'homme dans l'environnement ; cependant, il s'applique également à d'autres altérations du milieu de nature physique ou chimique (émission de dioxyde de carbone dans l'atmosphère par exemple) qui, sans être nocives par elles-mêmes pour la santé humaine, sont susceptibles de provoquer des perturbations écologiques d'ampleur catastrophique.