Négoce
- Nom masculin singulier
Définition
- (vieilli) populairement, commerce
"négoce" dans l'encyclopédie
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BAHÍA BLANCA
- Écrit par Romain GAIGNARD
- 1 240 mots
- 1 média
Ville du négoce, métropole régionale, elle est devenue un centre universitaire novateur. Certes, cette région a l'inconvénient d'un peuplement discontinu et d'activités ponctuelles ; mais, en cherchant à élargir son influence à l'ensemble de la Patagonie, Bahía Blanca prétend animer le développement du tiers méridional de l'espace argentin.
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PORTUS
- Écrit par Robert FOLZ
- 1 376 mots
Dans les deux cas, il s'agit de quartiers dotés de quais de débarquement et d'entrepôts, dont la population a pour activité essentielle la batellerie et le négoce. Il est enfin des portus qui sont des ports fluvio-maritimes, tels à l'embouchure de la Canche Quentovic, port le plus utilisé pour les relations avec l'Angleterre, et Dorestad sur le Lek, en aval d'Utrecht, débouché naturel du commerce rhénan.
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VÉRONE
- Écrit par Michel ROUX
- 1 443 mots
- 2 médias
Sa prospérité médiévale, particulièrement affirmée à l'époque des Scaliger et dont témoigne sa richesse monumentale, reposait sur le négoce et sur les industries de la soie et de la laine. La mainmise vénitienne (1405), illustration d'une volonté de contrôle des routes terrestres, a entraîné une durable régression économique et démographique. L'Autriche assigna à Vérone un rôle militaire.
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TOMSK
- Écrit par Pierre CARRIÈRE
- 1 348 mots
Fondée en 1604, la ville fut longtemps un simple comptoir fréquenté par les trappeurs en même temps qu'un nœud routier situé sur le trakt sibérien, avant de s'affirmer au xixe siècle comme une place de grand négoce dotée d'une Bourse de commerce et accueillant les succursales des grandes maisons de Saint-Pétersbourg et de Moscou. L'aménagement, à la fin du xixe siècle, d'une bretelle ferroviaire de 87 kilomètres reliant la ville au Transsibérien, qui passe plus au sud, a permis à cette dernière de développer ses relations avec les charbonnages du Kouzbass.
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SINGLIN ANTOINE (1607-1664)
- Écrit par André-Hubert MESNARD
- 1 570 mots
Fils et frère de marchands de vin, Antoine Singlin a d'abord été destiné au négoce. Sa vocation à l'état ecclésiastique est tardive, mais irrésistible. Il se tourne vers saint Vincent de Paul, qui le mène à la prêtrise ; puis fait en 1634 la connaissance de Saint-Cyran, auquel il s'attache exclusivement. L'abbé discerne en ce jeune homme, qui n'est pas un grand esprit, une âme droite, un jugement religieux sûr et une extrême docilité : il voit en lui son plus fidèle disciple et le place à Port-Royal comme confesseur des religieuses.