Négro-africaine
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
- relative aux Noirs d'Afrique
"négro-africaine" dans l'encyclopédie
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SENGHOR LÉOPOLD SÉDAR (1906-2001)
- Écrit par Daniel MADELÉNAT
- 11 307 mots
- 2 médias
» Senghor définit la négritude comme « l'ensemble des valeurs culturelles de l'Afrique noire », ou la « personnalité collective négro-africaine ». Elle tire sa spécificité des traits distinctifs de l'âme noire : primauté de l'émotion, de la sensibilité (« La raison européenne est analytique, discursive par utilisation, la raison négro-africaine, intuitive par participation ») et, en art poétique, de « la chaleur émotionnelle qui donne la vie aux mots, qui transmue la parole en verbe », avec ses thèmes singuliers : l'ardeur profonde des couleurs sombres, la pulsation obscure du sang, les bruits de la nature et des instruments traditionnels, l'immanence des ancêtres.
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DIOP BIRAGO (1906-1989)
- Écrit par Jean-Louis JOUBERT
- 1 650 mots
Ces vers souvent récités, où se condense le vieil animisme africain, ont fait de l'œuvre de Birago Diop l'une des plus populaires de la littérature négro-africaine de langue française. Ce vétérinaire, né près de Dakar, qui avait étudié à Toulouse et qui fut le chef des services de l'élevage de l'ancienne A.-O.F., avait commencé à écrire des poèmes à la manière de Musset et de Verlaine, recueillis par la suite dans Leurres et lueurs (1960).
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AFRIQUE NOIRE (Culture et société) Langues
- Écrit par Emilio BONVINI et Maurice HOUIS
- 45 692 mots
- 1 média
En 1912, Homburger soutient la parenté du bantou, du wolof et du peul et propose de donner à la langue commune le nom de négro-africain. Delafosse parvient à des conclusions analogues. Il propose une classification en seize groupes des langues de la famille négro-africaine autres que le bantou. Si certains points restent fort critiquables, il n'en demeure pas moins que Westermann et Greenberg ont toutefois retenu de ces idées quelques grandes suggestions, en particulier pour les sous-groupes sénégalo-guinéen, mandé, voltaïque et, dans une certaine mesure, kwa.
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MABANCKOU ALAIN (1966- )
- Écrit par Violaine HOUDART-MEROT
- 5 656 mots
- 1 média
Pourtant, c’est bien la question de l’identité négro-africaine qui traverse toute son œuvre, où la dimension autobiographique affleure souvent. L’oiseau migrateur L’entrée en littérature d’Alain Mabanckou se fait par la poésie, un genre intimement lié à la séparation d’avec sa mère, Pauline Kengué, qu’il quitte pour la France à l’âge de vingt-trois ans et qu’il ne reverra plus, renonçant même à se rendre à ses obsèques, comme il le confie dans Lumières de Pointe-Noire (2013).
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SEMBÈNE OUSMANE (1923-2007)
- Écrit par René PRÉDAL
- 9 242 mots
- 1 média
Parallèlement, il s'intéresse à la littérature négro-africaine. Ainsi son premier roman, Le Docker noir (1956) sera-t-il basé sur ses propres expériences d'immigré. Il voyage (Danemark, U.R.S.S., Chine, Vietnam) et publie deux autres romans : Ô Pays, mon beau peuple (1957), qui raconte comment un vétéran, revenu dans son village, y introduit des méthodes modernes et communautaires), et Les Bouts de bois de Dieu (1960, situé pendant la grève des cheminots du Dakar-Niger).