Négro-américaine
- Nom féminin singulier
Définition
- relative aux Noirs d'Amérique
"négro-américaine" dans l'encyclopédie
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JACKSON MAHALIA (1911-1972)
- Écrit par Alain GERBER
- 979 mots
Mais, surtout, les amateurs de musique négro-américaine admirent les inflexions profondément émouvantes et le swing ample — majestueux sur tempo lent — de cette chanteuse dont le rayonnement a été considérable et qui a laissé, comme l'écrivit Jean-Robert Masson, « cette grande leçon de ferveur collective où le peuple noir aura pu lire, comme en creux, les traces de son avenir ».
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BEIDERBECKE LEON BISMARK dit BIX (1903-1931)
- Écrit par Alain GERBER
- 1 226 mots
Beiderbecke doit beaucoup à Oliver et à Armstrong, mais il a apporté à la musique négro-américaine une qualité de lyrisme – poétique, méditatif, souvent désenchanté, toujours fragile et retenu – avant lui inouïe. Par le romantisme nostalgique et parfois somnambulique de son inspiration, par sa sonorité moelleuse, un peu mate dans certaines improvisations, Bix peut être considéré comme un précurseur du style « cool » des années cinquante.
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JOHNSON JAMES WELDON (1871-1938)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 474 mots
Après Fifty Years and Other Poems (1917, « Cinquante Années et autres poèmes »), il publie une anthologie sans précédent, Book of American Negro Poetry (1922, « Anthologie de la poésie négro-américaine »), ainsi que les recueils de sermons noirs Books of American Negro Spirituals (1925 et 1926), fruits de sa collaboration avec son frère. Son œuvre la plus célèbre, God's Trombones (1927, Sermons noirs), rassemble des sermons versifiés en parler noir, tels que The Creation et Go Down Death.
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ARMSTRONG LOUIS (1901-1971)
- Écrit par Michel-Claude JALARD
- 9 195 mots
- 2 médias
Louis Armstrong, enfin, est un des plus grands chanteurs de l'histoire de la musique négro-américaine et un des plus caractéristiques, également, de cet art vocal si chaleureux qui, dans le même temps, s'épanouit à travers le blues et le spiritual. Sa voix, rugueuse et âpre, va à l'encontre des critères occidentaux de jugement et s'impose, au contraire, par son pouvoir émotionnel, transposition directe de celui qui informe le jeu de l'instrumentiste.