Néo-platonicien
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en philosophie, relatif au néoplatonisme, doctrine basée sur celle de Platon et influencée par la religion orientale, développée à Alexandrie du IIIe au VIe siècle
- néoplatonicien
Synonyme
Employé comme nom
- adepte du néoplatonisme
"néo-platonicien" dans l'encyclopédie
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NÉO-PLATONICIENNE D'ATHÈNES ÉCOLE
- Écrit par Henri Dominique SAFFREY
- 10 943 mots
À l'intérieur du vaste mouvement philosophique que l'on désigne globalement sous le nom de néo-platonisme et qui se développe du iiie au vie siècle après J.-C., on distingue des écoles diverses. Fondé à Rome par Plotin, qui y enseigne de 245 à 270, et maintenu vivant sur place par Porphyre et ses successeurs (dont plusieurs passèrent au christianisme, par exemple Marius Victorinus), le néo-platonisme se répandit d'abord en Asie Mineure et spécialement à Apamée et Antioche, où enseigna Jamblique.
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CHALCIDIUS (1re moitié IVe s.)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 712 mots
Ce philosophe néo-platonicien, probablement chrétien, avait, en effet, établi une traduction latine d'une partie du Timée qui, accompagnée d'un commentaire, allait avoir une grande influence, au xiie siècle, en particulier sur l'école de Chartres et, par là, sur les théories cosmologiques de l'époque. Sans grande originalité philosophique, Chalcidius semble marqué par le stoïcisme (notamment celui de Posidonius d'Apamée), comme le sera, au ve siècle, un autre néo-platonicien, Macrobe, dont le commentaire sur le Songe de Scipion de Cicéron s'appuie sur l'interprétation du Timée par Porphyre.
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NÉO-PLATONISME
- Écrit par Jean TROUILLARD
- 16 461 mots
De même, il ne suffit pas de platoniser pour être néo-platonicien. Il faut comprendre Platon sous une certaine optique.Pour être néo-platonicien au sens strict, il faut reconnaître comme source d'une procession universelle un Principe absolument ineffable, nommé symboliquement « l'Un » ou « le Bien ». Il faut admettre à l'origine de toute pensée une sorte de coïncidence mystique, tout aussi inexprimable, avec ce centre universel.
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OLYMPIODORE LE JEUNE (VIe s.)
- Écrit par Michel GAREL
- 969 mots
Philosophe néo-platonicien, Olympiodore vécut à Alexandrie, où il fut l'élève d'Ammonios et eut pour disciples David et Élias. Les noms de ceux-ci laissent penser qu'ils étaient chrétiens, mais on ignore s'il en allait de même pour Olympiodore. Sa pensée, telle qu'elle nous a été transmise par ses commentaires sur Platon et sur Aristote, ne dénote d'ailleurs aucune originalité.
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SIMPLICIUS (fin Ve-déb. VIe s.)
- Écrit par Pierre HADOT
- 1 375 mots
Philosophe grec néo-platonicien, commentateur d'Aristote, Simplicius fut élève d'Ammonius Hermeiou à Alexandrie et de Damascius à Athènes. Après la fermeture de l'école d'Athènes par l'empereur Justinien (529), il fit partie du groupe de philosophes néo-platoniciens qui partirent pour la Perse demander asile au roi Chosroes Nuschirvan. Dès 533, ils étaient de retour à Athènes, Chosroes ayant conclu avec Justinien un traité qui garantissait leurs libertés individuelles.