Néoténie
- Nom féminin singulier
Définition
- en zoologie, aptitude pour un animal de se reproduire à l'état larvaire
"néoténie" dans l'encyclopédie
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NÉOTÉNIE
- Écrit par Lieba LAZARD
- 9 273 mots
La néoténie est, dans ce cas, un phénomène de régulation sociale, qui tend à rétablir un équilibre rompu et à compléter une déficience, à l'intérieur de l'unité fonctionnelle que constitue la termitière. La néoténie chez les Batraciens La néoténie totale n'a été observée que chez les Batraciens urodèles, où elle se présente selon deux modalités différentes : – La néoténie obligatoire, dans laquelle la métamorphose, qui est la règle chez les Amphibiens, n'intervient jamais.
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URODÈLES
- Écrit par Hélène FRANCILLON et Jean-Claude RAGE
- 8 924 mots
- 2 médias
La néoténie est un caractère spécifique presque définitivement fixé dans le cas classique de l'axolotl qui ne se métamorphose que très rarement dans son habitat naturel. Un traitement thyroïdien permet d'obtenir des individus métamorphosés, car l'axolotl n'est que la larve néoténique d'Ambystoma tigrinum. Les causes de cette néoténie facultative sont mal connues : insuffisance quantitative de sécrétion thyroïdienne ou faible réactivité des tissus ? Systématique et répartition On connaît à l'heure actuelle environ 550 espèces d'urodèles, réparties dans neuf familles.
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MÉTAMORPHOSE, biologie
- Écrit par Andrée TÉTRY
- 4 203 mots
- 4 médias
Un retard spontané de la métamorphose détermine la néoténie caractérisée par la persistance de la morphologie et de la physiologie larvaire alors même que la reproduction devient possible (cas de l'axolotl). Dans le cas du papillon, en raison de la rigidité de la cuticule tégumentaire, la métamorphose s'effectue obligatoirement au moment des mues. D'un œuf de papillon éclôt une chenille qui subit quatre ou cinq mues, période durant laquelle elle se nourrit et grandit sans se métamorphoser ; puis la chenille vide son tube digestif et file éventuellement son cocon ; une phase d'immobilité prolongée précède la cinquième ou sixième mue ; de la quatrième ou cinquième dépouille larvaire se dégagera ensuite une chrysalide (nymphe ou pupe).
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ATTACHEMENTS. ENQUÊTE SUR NOS LIENS AU-DELÀ DE L'HUMAIN (C. Stépanoff) Fiche de lecture
- Écrit par Frédéric KECK
- 7 352 mots
C’est en apprenant à parler à ses bébés, du fait de la condition de néoténie propre à l’espèce humaine, que celle-ci a appris à parler aux autres espèces. Pour étayer cette hypothèse, Stépanoff étudie les techniques par lesquelles un grand nombre de sociétés humaines apprivoisent des animaux non humains. Des animaux orphelins sont apprivoisés par des chasseurs considérés alors comme leurs maîtres et reçoivent un nom individuel, ce qui les distingue des plantes et des animaux domestiques qui ont une vie reproductive propre, même si celle-ci passe sous le contrôle des humains.
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RÓHEIM GEZA (1891-1953)
- Écrit par Roger DADOUN
- 9 735 mots
Róheim place au fondement de sa doctrine l'hypothèse biologique de la fœtalisation et du retardement formulée par l'anatomiste hollandais Bolk, qui, dans Le Problème de la genèse humaine (Amsterdam, 1926), définit l'homme comme « un fœtus de primate génériquement stabilisé » ; cette néoténie humaine trouve son origine dans l'action de retardement, antagoniste du principe d'évolution, exercée par le système hormonal, l'endocrinon ; action sélective, produisant notamment une dyssynchronie entre soma et germen, qui met la déhiscence, le conflit, à la racine même du devenir humain.