Nécrophage

"nécrophage" dans l'encyclopédie

• HOMARD

  • Écrit par Jean-Yves TOULLEC
  • 3 296 mots

  Malgré l'aspect impressionnant de ses pinces, le homard est avant tout un nécrophage. Les cadavres d'animaux constituent donc l'essentiel de son alimentation, mais il se nourrit aussi, à l'occasion, de poissons ou de mollusques qu'il peut saisir. Les deux pinces, différentes, ont des rôles spécialisés. L'une, la plus grande, possède de grosses « dents » qui permettent de broyer les carapaces ou les coquilles.

• VAUTOUR

  • Écrit par Emmanuelle GOIX
  • 4 223 mots

  Du fait de leur régime nécrophage et bien que cet oiseau ait symbolisé la protection royale dans l'Égypte antique, les vautours ont longtemps souffert d'une mauvaise réputation. En déclin en Europe, le vautour fauve (Gyps fulvus) a été réintroduit avec succès entre 1981 et 1986 dans les Cévennes, d'où il avait disparu. Des programmes de réintroduction du vautour moine sont également en cours de réalisation dans cette même région et ailleurs en Europe.

• CREVETTE

  • Écrit par Jean-Yves TOULLEC
  • 6 834 mots
  • 1 média

  Les espèces benthiques quant à elles ont plutôt un régime de type nécrophage ou strictement herbivore. Les crevettes sont essentiellement gonochoriques c'est-à-dire que les gamètes mâles et femelles sont produites par des individus différents. Cependant, les femelles de certaines espèces (Pandalus borealis par exemple) passent par un stade mâle au début de leur vie.

• DRAME Les écritures contemporaines

  • Écrit par Jean-Pierre SARRAZAC
  • 35 948 mots
  • 2 médias

  Avec une fureur nécrophage, Müller achève, sur le cadavre de Brecht, l'entreprise de dépeçage, plus encore que de déconstruction, qui caractérise le drame contemporain. Il vise Médée, il vise Héraclès, Prométhée, Hamlet ; mais c'est, comme l'a bien montré Jean-Pierre Morel, afin de mieux dessiner les figures contemporaines de la tragédie du communisme.

• POLAIRES MILIEUX

  • Écrit par Roger COQUE, François DURAND-DASTÈS et Yvon LE MAHO
  • 45 690 mots
  • 6 médias

  Outre le fait que ce grand planeur doit naviguer en fonction des vents, un tel régime nécrophage spécialisé expliquerait pourquoi l'albatros hurleur parcourt de telles distances pour s'alimenter. Mais si l'on comprend bien que le coût énergétique réduit du vol plané permet d'effectuer de tels trajets, il est encore plus surprenant que des manchots, qui par définition se propulsent dans l'eau avec leurs ailerons, puissent également parcourir de grandes distances.