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Négation

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. fait de nier, de refuser
  2. comportement en totale opposition à une chose
  3. mot ou groupe de mots qui sert à nier (ne, non, ni, etc.)

"négation" dans l'encyclopédie

  • NÉGATION, linguistique

    • Écrit par Robert SCTRICK
    • 4 062 mots

    Il est vrai qu'une élaboration plus poussée de la négation et des autres modalités du jugement supposerait élucidé, ce qui n'est pas encore le cas, le calcul du prédicat dans ses rapports avec l'énonciation, c'est-à-dire une théorie du sujet énonciateur.

  • NON & NÉGATION, philosophie

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 5 302 mots

    44) a condamné cette conception réaliste de la signification de la négation. À rebours du sens commun, mais en parallèle avec lui, certains philosophes contemporains ont proposé une théorie ontologique de la négation. Pour Heidegger, le néant précède et rend possible la négation. Sartre reprend et développe cette conception dans le premier chapitre, « L'origine de la négation », de son ouvrage célèbre L'Être et le Néant (1943).

  • DIEU La négation de Dieu

    • Écrit par Jeanne DELHOMME
    • 50 439 mots

    Négation effective, elle comprend le dépassement vers la transcendance comme intégrée à la limite ; négation absolue, elle exclut toute contrepartie positive ; négation radicale, elle est le fini comme origine de lui-même, sans origine. Une telle négation, qui ne se survole pas dans un jugement négatif parce qu'elle n'entre pas, comme l'affirmation, dans le discours de l'être, est a-théisme non positionnel de soi ; sans doute l'athéisme sans la récurrence de la réflexion a-t-il pris des formes vulgaires et polémiques, parti pris de négation sans savoir de la négation, refus d'un problème par opposition immédiate, impulsive, passionnée à son contenu au nom de quelque progrès biologique, historique ou social ; foi qui ne s'avoue pas, il trouve ses objets dans l'insignifiance des mots, ses raisons dans l'absurdité de l'être, ses motifs dans le silence des dieux ; objets, raisons, motifs impliquent la même prétention au savoir et au sujet absolus exprimée dans le jugement par le théisme ; il n'a donc que la partialité d'une position et d'une opinion qui appellent leurs contraires, aussi valables, l'erreur commune des partisans, qui se veulent éclairés et avertis, étant d'ignorer, intérieurs au système de la conformité être-pensée, qu'ils peuvent l'examiner dans un système différent.

  • ABSOLU

    • Écrit par Claude BRUAIRE
    • 23 226 mots

    Il n'y a donc négation absolue que d'une négativité qui se retourne sur elle-même, qui est dessaisissement de soi et récupération de soi-même, négation de la négation, acte par lequel l'absolu est sa propre infinité positive. Il semble ainsi que Hegel nous offre dans sa théologie, dans sa logique de la liberté divine, la conjonction réussie des significations négatives et positives de l'absolu.

  • ETHNOCENTRISME

    • Écrit par Yves SUAUDEAU
    • 9 596 mots

    En effet, si sous le terme d'ethnocentrisme on regroupe divers modes caractéristiques de la négation d'une culture par une autre, et si l'on considère que, par son acte de négation, l'homme peut nier soit l'objet, soit la relation même à l'objet, on peut discerner, par-delà la répudiation directe de l'autre (négation d'objet), une forme moins grossière d'une telle négation : celle-ci résidera dans la négation de la relation même existant entre le locuteur et son objet.

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