Néo-scolastique
- Nom féminin singulier
Définition
- en philosophie, doctrine moderne dérivée de l'aristotélisme
"néo-scolastique" dans l'encyclopédie
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RAHNER KARL (1904-1984)
- Écrit par Jean-Louis KLEIN
- 2 305 mots
Rahner est essentiellement de sauver les affirmations de la tradition en confrontant la philosophie néo-scolastique dans laquelle elles se trouvent véhiculées à la philosophie transcendantale et à la philosophie existentielle. Il arrive ainsi à décaper la Tradition en montrant son sens actuel et en lui donnant des prolongements concrets. La réflexion de Rahner s'exerce dans tous les domaines de la théologie (patristique, scolastique, philosophie de la religion, dogmatique, spiritualité, pastorale, théologie morale).
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MERCIER DÉSIRÉ JOSEPH (1851-1926)
- Écrit par Étienne FOUILLOUX
- 3 681 mots
L'enthousiasme du professeur et le soutien constant du pontife font de Louvain l'un des centres de la renaissance thomiste qui marque la pensée catholique à la fin du xixe siècle : la fondation de l'Institut supérieur de philosophie et de la société philosophique (1888), celle du séminaire Léon-XIII pour la formation philosophique des prêtres (1892), la parution de la Revue néo-scolastique de philosophie (1894) jalonnent une œuvre qui se trouvera en butte aux manœuvres de l'université d'accueil et de milieux romains désireux de conserver l'apanage et la direction du renouveau.
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GONSETH FERDINAND (1890-1975)
- Écrit par Anne-Françoise SCHMID
- 4 628 mots
Parmi les ouvrages principaux de Gonseth, on peut citer : Les Fondements des mathématiques (1926), Les Mathématiques et la réalité (1936), Qu'est-ce que la logique ? (1937), Philosophie mathématique (1939), Déterminisme et libre arbitre (1944), La Géométrie et le problème de l'espace (1945-1956), Philosophie néo-scolastique et philosophie ouverte (1954), Le Problème du temps (1964), Le Référentiel, univers obligé de médiatisation (1975).
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SCOLASTIQUE
- Écrit par Jean JOLIVET
- 16 312 mots
En 1879, l'encyclique Aeternis Patris de Léon XIII sur la philosophie chrétienne et le thomisme suscite l'apparition d'une « néo-scolastique ». On ne voit dans tout cela rien qui soit comparable à la seule scolastique à qui l'histoire ait donné son moment légitime : celle du Moyen Âge.
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ANALOGIE
- Écrit par Pierre DELATTRE, Alain de LIBERA et Encyclopædia Universalis
- 57 353 mots
En cherchant à faire de l'analogie la clef de voûte d'une métaphysique ou d'une philosophie chrétiennes, axées sur la participation graduelle à l'être, la théologie néo-scolastique a ainsi perdu à la fois le contact avec Aristote et avec Thomas. Instrument de réaction contre le nominalisme et le scotisme, la doctrine de l'analogie a, dans son souci d'unification générale des objets, des corpus et des discours, perdu ce qui faisait sa vérité même : le refus d'un discours univoque sur l'être.