Néoprène
- Nom masculin singulier
Définition
- en technologie, variété de caoutchouc synthétique
"néoprène" dans l'encyclopédie
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NYLON
- Écrit par Olivier LAVOISY
- 1 297 mots
Lors des recherches sur le Nylon, est inventé également le Néoprène, caoutchouc artificiel particulièrement résistant à la chaleur, à la lumière et à de multiples solvants. L'histoire de la chimie industrielle est vaste, le Nylon n'étant qu'un représentant des produits chimiques artificiels dont le développement est lié entre autres à la guerre (importance des carburants révélée par la Première Guerre mondiale, par exemple), à la volonté d'indépendance énergétique nationale, à la recherche de la productivité ou de nouveaux produits (les bas, par exemple).
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PYROLYSE
- Écrit par Bernard CARTON
- 1 646 mots
Les réactions pyrolytiques sont parmi les premières à avoir été utilisées dans l'étude des substances naturelles : production d'oxygène par pyrolyse de l'oxyde mercurique, production de néoprène par pyrolyse du caoutchouc naturel, extraction du méthanol, encore appelé alcool de bois. L'industrie fait largement appel à la pyrolyse du pétrole, par exemple, mais aussi de la houille.
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CAROTHERS WALLACE HUME (1896-1937)
- Écrit par Georges BRAM
- 1 782 mots
D'abord en 1932, le travail de son service conduit à la prise d'un brevet pour le Néoprène, caoutchouc synthétique doté d'excellentes qualités de résistance à la chaleur, à la lumière et à la plupart des solvants. Puis, en 1935, Carothers obtient le Nylon, polyamide à partir duquel il produit des fibres élastiques et résistantes bien adaptées au tissage.
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ACÉTYLÈNE
- Écrit par Henri GUÉRIN
- 28 012 mots
- 5 médias
et Néoprène (États-Unis), Sovprène (U.R.S.S.), dont la Seconde Guerre mondiale devait développer la production, la fabrication de résines vinyliques (acétate et chlorure), de vinylidène, d'acrylonitrile a pris, à partir de 1940, de plus en plus d'importance. Une extension comparable des dérivés de l'éthylène amenait les Allemands, dont la pétroléochimie était alors peu développée, à préparer, pendant la guerre, ce gaz par hydrogénation de l'acétylène.
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SOUS-MARINE PLONGÉE
- Écrit par Henri DELAUZE et Claude RIFFAUD
- 35 227 mots
- 1 média
La seconde méthode consiste à ajuster sur le corps du plongeur un vêtement souple de Néoprène épais (de 4 à 6 mm) ; ce vêtement n'est pas étanche, mais la pellicule d'eau qui filtre entre la peau et l'habit se met très rapidement à la température du corps et l'épaisseur du Néoprène assure l'isolement. Lorsqu'on aborde la plongée profonde, ces deux techniques sont remises en question : la première parce que l'hélium, gaz conducteur, n'a pas le pouvoir isolant de l'air ; la seconde parce que le Néoprène s'écrase sous l'effet de la pression et, à partir d'une certaine profondeur, sa protection thermique devient nulle.