Névrosé
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui souffre de névrose, affection caractérisée par des troubles psychiques dont le malade a conscience
Employé comme nom
- personne atteinte de cette maladie
"névrosé" dans l'encyclopédie
-
NÉVROSE INFANTILE
- Écrit par Anne-Marie LERICHE
- 4 597 mots
- 1 média
Au début de la psychanalyse, la névrose infantile est considérée comme ayant la même symptomatologie que celle de l'adulte, mais aussi comme étant son prototype et son modèle ; elle est alors rétrospectivement analysée à travers la névrose de l'adulte. En fait, quand on se penche sur le diagnostic des névroses de l'enfant, on s'aperçoit que le tableau clinique en est différent.
-
NÉVROSE (histoire du concept)
- Écrit par René DIATKINE
- 26 322 mots
En dépit de l'absence de symptômes névrotiques classiques, il devient alors légitime de considérer ce sujet comme atteint de névrose, d'autant plus que l'effet de la répétition de la névrose infantile est aussi important que lorsqu'il s'agit de névroses symptomatiques. C'est à propos de tels cas qu'on emploie les expressions de névrose de caractère ou de névrose de destinée.
-
NÉVROSE OBSESSIONNELLE (histoire du concept)
- Écrit par Octave MANNONI
- 17 855 mots
En fait, la névrose obsessionnelle a toujours retenu l'attention de Freud, qui estimait qu'aucune forme de névrose n'était plus apte à démontrer et justifier l'ensemble de ses théories. En 1913, il reconnaît que notre ignorance reste plus grande en ce qui concerne certains problèmes posés par l'hystérie qu'en ce qui concerne la névrose obsessionnelle.
-
CONFÉRENCES D'INTRODUCTION A LA PSYCHANALYSE (S. Freud)
- Écrit par Jacques LE RIDER
- 5 073 mots
Elles apparaissent lorsque le travail de l'inconscient, dont la logique a été définie dans les deux premières parties, provoque une « exagération du normal » (Michel Haar) qui finit par rendre la vie insupportable au névrosé et à son entourage. La méthode psychanalytique permet de donner aux symptômes le sens que le névrosé ne peut ni ne veut connaître et qu'au contraire il se cache à lui-même.
-
DÉNI, psychanalyse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 4 502 mots
En effet, tandis que le névrosé refoule les exigences internes du ça, le psychotique refuse celles de la réalité extérieure. Le déni porte sur la réalité extérieure, alors que le refoulement, chez le névrosé, concerne les pulsions du ça. Après 1927, Freud parle du déni en prenant pour exemple le fétichisme. Cette perversion continue chez l'adulte l'ancienne attitude de l'enfant et consiste à vouloir faire coexister les deux affirmations incompatibles : le déni de la castration féminine et sa reconnaissance.