Naïf
Issu de la forme : naïf
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- ingénu, crédule
- naturel, simple
Employé comme nom
- personne ingénue, crédule
- peintre généralement sans formation artistique (tel le douanier Rousseau)
Expressions autour de ce mot
- art naïf : style d'art pictural pratiqué par des peintres autodidactes
"naïf" dans l'encyclopédie
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NAÏF ART
- Écrit par José PIERRE
- 15 911 mots
- 2 médias
Il suffit de feuilleter n'importe quel catalogue d'exposition d'art naïf pour s'apercevoir que le répertoire naïf est exactement celui du calendrier des postes. Non pas qu'il faille incriminer ici une faiblesse à imaginer. Au contraire : l'artiste naïf porte témoignage de ce qu'il connaît et, de ce fait, s'inscrit en faux contre l'imagerie académique.
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JAKOVSKY ANATOLE (1907-1983)
- Écrit par José PIERRE
- 2 509 mots
Son nom reste attaché au destin de l'art naïf et, en ce sens, le couronnement de sa carrière aura été l'ouverture à Nice, en 1982, du Musée international d'art naïf Anatole Jakovsky, constitué à partir de ses propres collections. Avant de se vouer corps et âme à la défense des peintres autodidactes, il avait milité en faveur de l'avant-garde la moins contestable.
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BAUCHANT ANDRÉ (1873-1958)
- Écrit par Pierre ROBIN
- 1 070 mots
Aux prises avec de tels sujets, il montre, s'il en était besoin après Henri Rousseau et Ferdinand Cheval, que l'art naïf peut faire bon ménage avec le solennel. Cette juxtaposition, dans l'espace imaginaire du peintre, de La Prise de Babylone et de La Boucherie, du Père Truffaut et de Périclès n'introduit pas seulement une diversité savoureuse, elle nous montre, chez un même peintre, les deux versants de l'art naïf : l'un tourné vers la réalité la plus familière, l'autre vers le rêve historique ou l'évasion dans l'imaginaire.
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PICKETT JOSEPH (1848-1918)
- Écrit par Claude JACQUET
- 1 397 mots
Les couleurs, fraîches et vives, soulignent le caractère naïf de son œuvre.
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CLARI ou CLÉRY ROBERT DE (1170 env.-apr. 1216)
- Écrit par Jean FAVIER
- 612 mots
Son témoignage sur l'état d'esprit des croisés, aussi bien que sur la vie des camps ou sur la découverte de Constantinople par les Occidentaux, est celui d'un homme naïf, sincère et curieux. La langue en est savoureuse.