Naïve

"naïve" dans l'encyclopédie

• PICHARD GEORGES (1920-2003)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 919 mots

  Pichard se partage ensuite entre les aventures de Paulette (1970-1977, scénario de Wolinski), fausse naïve aux plantureux avantages, celles d'autres héroïnes dénudées, et l'illustration très libre de classiques, de L'Odyssée au Kama Sutra via Diderot ou Mérimée. Dans les années 1990, il adapte encore Loüys et Apollinaire. L'un des acteurs de la contre-culture des années 1960-1970, il est considéré par les amateurs comme un maître de l'érotisme en bande dessinée.

• CARRAND LOUIS (1821-1899)

  • Écrit par Antoine TERRASSE
  • 1 326 mots

   » Une sorte de rudesse naïve et savante dans l'emploi généreux de la pâte atteste encore la sincérité de son émotion et de sa vision.

• GONTCHAROVA NATALIA SERGUEÏEVNA (1883-1962)

  • Écrit par Jane PATRIE
  • 1 403 mots

  Elle a tenté de faire une synthèse entre l'imagerie populaire, l'art russe et les tendances de l'art moderne ; elle réussit dans ses décors, costumes et affiches de ballets, par une écriture simple et naïve où le relief disparaît au profit de couleurs claires, joyeuses et éclatantes, à traduire toute la féerie du spectacle.

• KOROLENKO VLADIMIR GALAKTIONOVITCH (1853-1921)

  • Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
  • 1 544 mots

  Son lyrisme plein de verdeur et d'innocence populaire, son style sans prétention, son imagination fraîche et naïve conquièrent les lecteurs. Installé à Nijni-Novgorod, il devient un homme public, anime l'aide aux indigents, intervient dans les procès, encourage les écrivains autodidactes (il découvre Gorki) ; puis, à Saint-Pétersbourg, il dirige avec le populiste Mikhaïlovski la revue La Richesse russe.

• COMPLAINTE, genre littéraire

  • Écrit par Véronique KLAUBER
  • 1 679 mots

  Le texte imprimé, souvent accompagné d'une image évocatrice et quelque peu naïve, est vendu sous forme de feuilles volantes par les colporteurs ou aux foires. Les plus connues sont diffusées par l'imagerie d'Épinal, comme la Mort et convoi de l'invincible Malborough (Trésor de la poésie populaire française, 1954). L'acte d'énonciation est fréquemment explicité au début du poème par une formule appelant l'attention et même l'adhésion de l'auditoire.