Nahuatl
- Nom masculin singulier
Définition
- en linguistique, langue de l'Empire Aztèque, encore parlée par environ 1 million d'indiens au Mexique et quelques milliers d'indiens nord-américains, tels les Hopi
"nahuatl" dans l'encyclopédie
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SAHAGÚN BERNARDINO DE (1500?-1590)
- Écrit par Jacques LAFAYE
- 4 636 mots
Il devait reprendre l'ouvrage par la suite et le terminer vraiment, dans sa version bilingue (nahuatl-espagnol), en 1577. Il modifia encore en 1585 le dernier livre, une sorte de supplément consacré au récit de la conquête du Mexique par Cortés. L'Histoire se présente comme une somme ethnographique et linguistique mexicaine — au sens strict, c'est-à-dire consacrée à la culture aztèque et à la langue nahuatl.
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NAHUA
- Écrit par Anne FARDOULIS
- 4 332 mots
Population uto-aztèque parlant la langue nahuatl, les Nahua représentaient au xvie siècle, lors de la conquête espagnole, environ trois ou quatre millions d'Indiens ; établis dans la plaine de Mexico, ils étendaient alors leur implantation jusqu'à Tuxtla, actuel État de Veracruz, ainsi que dans les régions d'Hidalgo et de Guerrero, des groupes nahua se retrouvant au sud, ici et là, jusqu'à l'actuel Panamá.
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XIPE TOTEC
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 565 mots
- 1 média
Dieu méso-américain du printemps, ordonnateur du renouveau de la nature et patron des orfèvres, Xipe Totec (« notre seigneur l'écorché » en nahuatl) était vénéré par les Toltèques et les Aztèques. Associé au retour de la végétation, il était revêtu de la peau d'une victime humaine, symbole de la « nouvelle peau » qui recouvrait la terre au printemps.
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TEZCATLIPOCA
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 085 mots
- 1 média
Son culte fut introduit au Mexique central, vers la fin du xe siècle, par les Toltèques, guerriers venus du Nord et parlant le nahuatl. De nombreux mythes racontent comment le dieu chassa le prêtre-roi Quetzalcóatl, le Serpent à plumes, de sa principauté de Tula. Sorcier protéiforme, et dieu souvent maléfique, il fut cause de la mort de nombreux Toltèques par ses pratiques de magie noire et poussa le vertueux Quetzalcóatl au péché, à l'ivrognerie et à l'amour charnel, mettant ainsi, selon le mythe, un terme à l'âge d'or toltèque.
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PEDRO PÁRAMO, Juan Rulfo Fiche de lecture
- Écrit par Claude FELL
- 4 579 mots
Comala (le mot, d'origine nahuatl, évoque un lieu brûlant), le village de Pedro Páramo, ressemble à l'Enfer de Dante. La rigueur dialectale du livre est donc mise au service de la représentation des fantasmes et des superstitions, des grandes paniques de l'inconscient collectif hanté, comme chez Faulkner dont le romancier mexicain fut un lecteur assidu, par l'obsession de la faute, qui, d'après Rulfo, accable l'espèce humaine et qui se situe au cœur de sa propre esthétique littéraire.