Naiman
- Adjectif masculin singulier
Définition
- relatif à un ancien peuple turco-mongol
"naiman" dans l'encyclopédie
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ÖNGÜT
- Écrit par Françoise AUBIN
- 2 263 mots
Vassaux de la dynastie jürčen de Chine du Nord, les Jin, pour le compte de qui ils gardent les passes du nord-ouest du Shānxi, conduisant de Mongolie en Chine, et alliés aux Naiman par de nombreuses unions matrimoniales, ils ont atteint un niveau de civilisation relativement élevé et sont des adeptes du nestorianisme (les archéologues ont découvert dans leur zone d'habitat de nombreux objets nestoriens).
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UNIFICATION MONGOLE PAR GENGIS KHAN
- Écrit par Vincent GOURDON
- 1 119 mots
- 1 média
Vers 1200, il élimine ses ennemis Tatars (qui ont tué son père Yesügei) et Taičiut, puis se retourne contre son protecteur Toghril-khan et exécute en 1205 son ancien allié Jamuqa, devenu depuis 1201 son principal concurrent, avant de soumettre les tribus Naiman et Merkit. Cette unification mongole autour de Temüdjin, contrairement à l'éphémère tentative effectuée dans les années 1140 par son bisaïeul Qabul-khan, s'appuie sur une organisation militaire structurée et sur une esquisse d'État, qui dépasse le stade de l'alliance instable entre clans : elle se révèle dès lors durable et constitue la première étape de construction de l'empire qui va bientôt subjuguer l'Asie et l'Europe centrale.
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PRÊTRE JEAN
- Écrit par Jean RICHARD
- 3 465 mots
Quand on connut mieux les Mongols, les uns supposèrent que ceux-ci avaient détruit le royaume du Prêtre Jean, qu'ils identifiaient à celui d'un des rois chrétiens des peuples turco-mongols, Naiman ou Kereit (Simon de Saint-Quentin) ; d'autres, que le Prêtre Jean les avaient tenus en échec (Plan-Carpin) ; d'autres encore reconnurent ses descendants dans la dynastie chrétienne qui régnait sur les Turcs Ongüt de Mongolie (Marco Polo).
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MONGOLIE, histoire
- Écrit par Françoise AUBIN et Vadime ELISSEEFF
- 96 674 mots
- 22 médias
Le dernier souverain du peuple naiman (abattu en 1204), ayant réussi à s'emparer du pouvoir chez les Qara-Kitai (dynastie de la région du lac Balkhaš, au Turkestan, issue des Kitan de Mandchourie), auprès desquels il avait trouvé refuge, persécutait maintenant ses voisins ralliés à Gengis-khan. Un petit détachement mongol en vint facilement à bout en 1218 et se posa en libérateur des populations musulmanes qu'opprimait le prince naiman, chrétien nestorien converti au bouddhisme.
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RUSSIE (Arts et culture) La littérature
- Écrit par Michel AUCOUTURIER, Marie-Christine AUTANT-MATHIEU, Hélène HENRY, Hélène MÉLAT et Georges NIVAT
- 132 018 mots
- 7 médias
Produit d'une société dont l'histoire est caractérisée par une suite de ruptures brutales, la littérature russe est née de la première de ces ruptures, celle qui, dans les dernières années du premier millénaire, fait de la Russie païenne évangélisée par Byzance l'un des grands États de la chrétienté médiévale. Une seconde rupture, provoquée à l'aube du xviiie siècle par la transformation de l'État et de la société russe entreprise par Pierre le Grand, trace une frontière chronologique entre la littérature médiévale, d'inspiration religieuse, et une littérature moderne, laïque, dont l'évolution générale est parallèle à celle des autres littératures européennes.