Narcisse
- Nom masculin singulier
Définition
- en botanique, plante bulbeuse à fleurs jaunes ou blanches, de la famille des amaryllidacées
- personne éprise exclusivement d'elle-même
"narcisse" dans l'encyclopédie
-
NARCISSE, mythologie
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 854 mots
- 1 média
Poussé par la soif, Narcisse surprit son reflet dans l'eau d'une source et en tomba amoureux ; il se laissa mourir de langueur ; la fleur qui poussa sur le lieu de sa mort porte son nom. Selon une autre version rapportée par Pausanias, c'est pour se consoler de la mort de sa sœur jumelle, qu'il adorait et qui était faite exactement à son image, que Narcisse passait son temps à se contempler dans l'eau de la source, son propre visage lui rappelant les traits de sa sœur.
-
NARCISSE, lat. NARCISSUS (mort en 54)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 1 830 mots
Avec Pallas, Polybe, Félix et Calliste, Narcisse est l'un des plus célèbres affranchis impériaux de Rome sous Claude et sous Néron, entre 41 et 54. Le portrait peu flatteur qu'en fait Racine dans Britannicus, l'opprobre dont il a été chargé par Suétone et par Tacite, l'homme véreux, le concussionnaire, l'intrigant et le criminel qu'il fut sans doute ne sauraient nous cacher le rôle important qu'il joua dans l'Empire romain.
-
DIAZ DE LA PEÑA NARCISSE VIRGILE (1807-1876)
- Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
- 2 636 mots
- 1 média
Fils d'un exilé espagnol, Narcisse Virgile Diaz de la Peña a une jeunesse errante : de Bordeaux, sa ville natale, à Paris en passant par l'Angleterre ou le Languedoc. Jeune apprenti dans une fabrique de porcelaines de Paris, il s'initie à l'emploi des couleurs et fait la connaissance des peintres Jules Dupré, Raffet, Troyon. En autodidacte, il essaie de peindre les environs immédiats de Paris avant d'étudier au Louvre les luministes : Corrège, Rembrandt, Prud'hon.
-
GUÉRIN PIERRE NARCISSE baron (1774-1833)
- Écrit par Barthélémy JOBERT
- 3 594 mots
Contemporain de la seconde génération des élèves de David, active à partir de l’extrême fin du xviiie siècle, Guérin, par ses peintures, est de ceux qui se sont le plus rapprochés de lui. Il n’étudia pourtant pas dans son atelier, mais dans ceux de ses rivaux Nicolas Guy Brenet et Jean-Baptiste Regnault. Grand Prix de peinture en 1797 avec La Mort de Caton (École nationale supérieure des beaux-arts, Paris), il dut rester à Paris, l’Académie de France à Rome ayant été fermée à la suite du conflit avec les États pontificaux (il put finalement se rendre en Italie entre 1803 et 1805).
-
ROUSSET JEAN (1910-2002)
- Écrit par Guy BELZANE
- 4 005 mots
Et dans des ouvrages comme Narcisse romancier (1973) ou Le Mythe de don Juan (1978), il ne quitte qu'apparemment son sujet de prédilection, dont il retrouve, à travers les thèmes du miroir ou du mouvement, les grandes problématiques. Pour autant, Rousset ne limite nullement son champ d'investigation à la poésie et au théâtre français du xviie siècle.