Narcolepsie
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, accès pathologique de sommeil
"narcolepsie" dans l'encyclopédie
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NARCOLEPSIE
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 746 mots
Les accès de narcolepsie durent quelques minutes ou plusieurs heures et sont parfois déclenchés par les émotions. L'électroencéphalographie a révélé que le sommeil était du type dit paradoxal. L'absence de lésions vraiment spécifiques au niveau de l'encéphale des malades n'a pas permis de comprendre la pathogénie de ce syndrome. Cependant, le typage HLA suggère l'origine auto-immune de cette maladie, étroitement liée au marqueur DR II des gènes de classe II du CMH (complexe majeur d'histocompatibilité) qui sont impliqués dans la réponse immunitaire en s'exprimant dans le système lymphocytaire.
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SOMMEIL
- Écrit par Patrice FORT, Michel JOUVET, Patrick LÉVY et Véronique VIOT-BLANC
- 99 651 mots
- 6 médias
À la suite de ces travaux chez l'animal, il s'est avéré essentiel de déterminer le degré d'implication du système à Hcrt dans la forme humaine de la narcolepsie. La recherche génomique de mutations indique que la prédisposition à la narcolepsie est influencée par un sous-type d'antigène humain leucocytaire (HLA). Cela suggère que la narcolepsie pourrait être une maladie auto-immune et la conséquence d'une dégénérescence lente des neurones à Hcrt.
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VAN SANT GUS (1952- )
- Écrit par Joël MAGNY
- 17 793 mots
Le tempo du film est lui-même tributaire de la maladie de Mike : chronologie chaotique rythmée par les crises de narcolepsie, leurs causes affectives et ce qu’elles font surgir du passé ou de l’imaginaire de l’adolescent perturbé. River Phoenix, qui reçoit le prix d’interprétation masculine au festival de Venise 1991, mourra d’une overdose deux ans plus tard.
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TRONC CÉRÉBRAL
- Écrit par Paul LAGET
- 25 087 mots
- 2 médias
Divers syndromes neurologiques la font clairement ressortir : c'est ainsi que les lésions de l'encéphalite léthargique, dont l'hypersomnie est un des signes majeurs, intéressent de façon élective la région mésencéphalique et que certaines formes de narcolepsie semblent liées à une localisation voisine. Mais ce sont les connaissances sur la physiologie du sommeil, la description des caractéristiques bio-électriques corticales servant à repérer les divers stades de celui-ci, les expériences de stimulation ou de destruction de régions précises du tronc cérébral qui nous ont apporté dans ces dernières décennies les indications les plus significatives des liens entre certaines structures (en particulier réticulaires) de ce dernier et les mécanismes généraux de la vigilance.
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ÉPILEPSIE
- Écrit par Henri GASTAUT et François MIKOL
- 33 903 mots
- 3 médias
Les crises d'épilepsie Les crises épileptiques doivent d'abord être distinguées des autres variétés de crises cérébrales, c'est-à-dire, essentiellement : – des crises cérébrales anoxiques qui résultent de la dépression soudaine, sous l'effet d'une anoxie transitoire, des fonctions d'une population de neurones ; parmi ces crises, qui ressemblent étrangement à certaines crises épileptiques, bien que résultant d'un mécanisme opposé (une paralysie de fonction des neurones au lieu d'une décharge excessive), les plus fréquentes sont dues à une anoxie cérébrale généralisée après interruption de la circulation cérébrale (ischémie) ; on les appelle syncopes ou lipothymies ; – des crises cérébrales psychiques, qui représentent un mode de résolution somatique paroxystique d'un conflit psycho-affectif actualisé ; les plus habituelles sont les crises d'hystérie et les crises d'angoisse ; – des crises hypniques, aussi bien celles qui engendrent le sommeil (narcolepsie) que celles qui sont engendrées par le sommeil (crises somnambuliques), et d'autres encore qui sont seulement liées au mécanisme du sommeil (crises d'hallucinose pédonculaire, crises de cataplexie) ; – des crises toxiques ou toxi-infectieuses, qui résultent d'une intoxication médicamenteuse accidentelle ou d'une toxi-infection ; – des crises métaboliques, survenant à l'occasion des désordres biochimiques qui accompagnent certains troubles du métabolisme (hypoglycémie, tétanie, insuffisance hépatique et rénale, etc.