Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Nasalisation

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. action de transformer un son oral en son nasal
  2. état de ce son transformé

"nasalisation" dans l'encyclopédie

  • OṂ

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 4 731 mots

    Or, cette structure ternaire se reflète, elle aussi, dans le phonème oṁ ; il faut savoir à ce sujet qu'en phonétique sanskrite o est une diphtongue issue de la combinaison des voyelles a et u ; quant au ṁ, ce n'est qu'une façon commode de noter la nasalisation de la diphtongue. Oṁ se réduit donc à un simple o prononcé « du nez » ; aux yeux des hindous, c'est un « son pur », inarticulé, unique, mais dont l'unicité essentielle recèle pour les initiés trois éléments distincts (a + u + ṁ), tout comme le brahman unique est, en fait, la combinaison de trois « qualités ».

  • GRAMMAIRES (HISTOIRE DES) Grammaire et langage dans l'Inde ancienne

    • Écrit par Pierre-Sylvain FILLIOZAT
    • 16 600 mots

    Nombre de traits groupés sous le nom de « efforts d'articulation » – aspiration, sonorité, nasalisation, dits « efforts externes » ; fermeture, ouverture, semi-ouverture, dits « efforts internes » – sont exposés. Les phonèmes ont été ainsi bien dissociés et définis. Ils ont été aussi observés dans leur entourage, dans la chaîne phonique. Ainsi l'on trouve des observations sur des sons secondaires, voyelles réduites apparaissant en épenthèse, aspiration reportée sur une occlusive au voisinage d'une sifflante, gémination dans des groupes de consonnes, insertion de consonnes transitionnelles, par exemple sifflante entre occlusives, etc.

  • OCCITANES LANGUE ET LITTÉRATURE

    • Écrit par Pierre BEC, Charles CAMPROUX et Philippe GARDY
    • 40 293 mots
    • 1 média

    Le consonantisme se définit par l'absence de palatalisation de ca- et de ga- (sauf en nord-occitan) : cantāre > cantar, gallu > gal (mais nord-occitan : chantar, jal), par la chute de l'-n « instable », sans traces de nasalisation (sauf en gascon et provençal) : pane > [pa], vīnu > [bi], běne > [bé] (graphie : pan, vin, ben), par la vocalisation du [d], dans le groupe intervocalique -dr-, qui devient [y] : crēděre > creire, raděre > raire ; patre > paire, latrōne > lairon, par le passage de -d- intervocalique primaire à [z] (ou amuïssement en nord-occitan) : sūdāre, > susar, nūda > nusa, laudat > lausa, par la conservation (localisée) des anciennes affriquées romanes : diǔrnu > jorn [džur/dzur], *jěctāre > getar [džéta/dzéta], gělu > gèl [džèl/dzèl], par la palatalisation du groupe [yt] < -ct- (sauf pour le gascon et les parlers limitrophes) : factu > fait/fach, facta > facha, lacte > lach, lěctu > lièch et par la solidité des consonnes finales (du moins en gascon et en languedocien) : prat, prats ; amic, amics ; lop, lops.

  • STRUCTURALISME

    • Écrit par Jean-Louis CHISS, Michel IZARD et Christian PUECH
    • 132 321 mots
    • 2 médias

    C'est dans la notion de « pertinence » que l'idée de structure s'actualise ici : les relations entre les unités phonologiques sont comprises en rapport avec l'absence ou la présence de traits distinctifs ou corrélations (palatalisation/ non-palatalisation, nasalisation/non-nasalisation, etc.) qui constituent le système phonique de la langue considérée.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.