Naso-hypophysaire

"naso-hypophysaire" dans l'encyclopédie

• OSTRACODERMES

  • Écrit par Philippe JANVIER
  • 8 653 mots
  • 1 média

  Les galéaspides ne possèdent ni nageoires paires ni orifice naso-hypophysaire dorsal. Ils possèdent en revanche un large orifice dorsal et médian, d'abord interprété comme une bouche dorsale, puis comme un orifice naso-hypophysaire, et qui est en réalité un orifice inhalant, communiquant ventralement avec la cavité branchiale. Leur exosquelette est constitué de petites unités semblables à des écailles de « thélodontes », mais soudées les unes aux autres.

• CYCLOSTOMES

  • Écrit par Pierre CLAIRAMBAULT et Philippe JANVIER
  • 15 015 mots
  • 3 médias

  Dans ces conditions, tout l'ensemble naso-hypophysaire est refoulé vers l'arrière. Chez l'adulte, un seul orifice médian donne accès au sac nasal impair (mais d'où partent deux nerfs olfactifs) et au canal hypophysaire, qui se termine en cul-de-sac entre les premières poches branchiales. Le sac hypophysaire existant à l'état adulte chez les cyclostomes correspond à la poche de Rathke des gnathostomes, formation transitoire qui se différencie au cours de leur ontogenèse en adénohypophyse.

• POISSONS

  • Écrit par Yves FRANÇOIS et Pierre-Antoine SAINT-ANDRÉ
  • 55 406 mots
  • 18 médias

  L'existence d'un canal naso-hypophysaire chez les Anaspides-Pétromyzontides que chez les Ostéostracés peut ne représenter qu'une convergence évolutive ou un caractère primitif commun (symplésiomorphie) et ne doit pas être prise en compte dans l'établissement d'une phylogénie : les Céphalaspidomorphes, qui réunissent ces groupes sur la base de ce caractère, ne sont vraisemblablement qu'un ensemble artificiel (para-ou polyphylétique).