Natatoire
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- relatif à la natation, qui permet de nager
"natatoire" dans l'encyclopédie
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ACANTHODIENS
- Écrit par Philippe JANVIER
- 4 488 mots
- 4 médias
Ce caractère, unique chez les vertébrés, a jadis été considéré comme la preuve de la « théorie du repli natatoire ventro-latéral », qui supposait que les nageoires paires dérivaient d'une hypothétique nageoire paire continue s'étendant de la tête à la région anale (Hanke et Wilson, 2006). Ces acanthodiens primitifs semblent également posséder, comme les élasmobranches (requins et raies), des fentes branchiales séparées, mais en partie recouvertes par un petit opercule hyoïdien commun.
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OSTÉICHTHYENS
- Écrit par Philippe JANVIER
- 6 163 mots
- 1 média
Au niveau des organes non squelettiques, les ostéichthyens se caractérisent par la présence des diverticules issus du tube digestif, qui sont impliqués dans la flottaison (vessie natatoire) ou la respiration (poumons). Les branchies des ostéichthyens diffèrent de celles des chondrichthyens par l'absence du septum qui sépare les deux hémibranchies d'un même arc branchial.
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CREVETTE
- Écrit par Jean-Yves TOULLEC
- 6 834 mots
- 1 média
La flexion brusque de l'abdomen – terminé par la palette natatoire qui est constituée par les uropodes – provoque un déplacement rapide en arrière qui est utilisé pour fuir devant un prédateur ou pour migrer verticalement. Les pattes sont souvent très allongées, améliorant ainsi la flottaison. Les espèces vivant au-dessus de 500 mètres de profondeur sont transparentes ou semi-transparentes, alors que celles qui évoluent au-dessous de 500 mètres, durant la journée, sont plutôt rouges.
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DOCODONTES
- Écrit par Jean-Louis HARTENBERGER
- 8 222 mots
- 4 médias
Ce mammifère primitif du Jurassique de Chine (165 Ma), pesant environ 800 grammes, possède une queue (palette natatoire) comparable à celle du castor. Sa dentition est adaptée à un régime alimentaire piscivore, comme l’est celui de la loutre, et ses membres antérieurs robustes lui permettaient de creuser des terriers dans les berges des rivières et des lacs.
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TÉTRAPODES
- Écrit par Philippe JANVIER et Jorge MONDÉJAR FERNÀNDEZ
- 20 353 mots
- 3 médias
Le résultat le plus surprenant a été le fait que les gènes impliqués dans la structuration des nageoires paires et des membres des tétrapodes étaient déjà présents chez les requins et que ceux impliqués dans la formation des poumons et de la vessie natatoire – ces deux organes étant des diverticules du tube digestif embryonnaire – l’étaient déjà chez le dernier ancêtre commun de tous les ostéichthyens.