National-libéral
- Adjectif masculin singulier
Définition
- en politique, relatif à différents partis, nationalistes et libéraux, en Roumanie, en Hongrie, au Liban, etc.
"national-libéral" dans l'encyclopédie
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STRESEMANN GUSTAV (1878-1929)
- Écrit par François-Georges DREYFUS
- 2 077 mots
- 2 médias
Député en 1907, Stresemann va rapidement devenir l'une des têtes de file du Parti national-libéral et fera preuve d'un nationalisme dont il ne se départira jamais. Élu à la Constituante de Weimar, il fonde le Parti populiste et défend une politique qui tient compte des réalités économiques et politiques nationales et internationales. En août 1923, il succède à Cuno à la chancellerie et forme un gouvernement de conciliation qui met fin à la résistance passive dans la Ruhr.
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PANGERMANISME
- Écrit par Jean BÉRENGER
- 4 050 mots
Elle recrutait la plupart de ses membres dans le Parti national-libéral, très conservateur et qui souhaitait essentiellement maintenir l'ordre social dans le cadre du IIe Reich. Friedrich Naumann renouvela l'idée pangermaniste avec son concept de Mitteleuropa (littéralement : Europe centrale), selon lequel le Reich et l'Autriche seraient le noyau d'une Confédération qui engloberait Hollandais, Flamands, Scandinaves, voire les Turcs et les peuples balkaniques.
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CHAMOUN CAMILLE (1900-1987)
- Écrit par Ghassan SALAMÉ
- 5 669 mots
Son parti, le Parti national libéral, créé en 1959, se dote rapidement d'une milice armée, les Tigres. Ses hommes déclenchent la fameuse bataille autour du camp palestinien de Tall az-Za’tar pendant l'été de 1976. Il accepte l'entrée de l'armée syrienne à Beyrouth, pour être assez vite à la tête de ceux qui exigent son retrait. Il est des premiers à avoir envisagé l'option israélienne pour faire contrepoids à la Syrie et à s'y engager.
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GEMAYEL BÉCHIR (1947-1982)
- Écrit par Elizabeth PICARD
- 6 707 mots
- 1 média
Ils lui valent de succéder à William Haoui, le 13 juillet 1976, à la tête du Conseil militaire des Kataëb, et bientôt d'être élu au commandement unifié des Forces de la Résistance (chrétienne) libanaise qui regroupent autour des Kataëb quelques centaines de combattants du Parti national libéral (P.N.L.) de Camille Chamoun, et des dizaines de miliciens du Tanzim, de Marada, partisans de Sleimane Frangié, et de Gardiens du Cèdre.
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ROUMANIE
- Écrit par Mihai BERZA, Catherine DURANDIN, Alain GUILLERMOU, Gustav INEICHEN, Edith LHOMEL, Philippe LOUBIÈRE, Robert PHILIPPOT, Valentin VIVIER et Encyclopædia Universalis
- 192 488 mots
- 17 médias
L'action la plus vigoureuse est celle du Parti national-libéral, dirigé de façon quasi dictatoriale par Ion Brătianu jusqu'en 1888 et où commence à s'imposer son fils Ionel à partir de 1895. Son programme tient en deux formules : développement économique et nationalisme. La mise en place de l'infrastructure ferroviaire et portuaire (pont de Cernavoda, équipement du port de Constanţa) se poursuit avec une énergie accrue.