Nauséabond
- Adjectif masculin singulier
Définition
- qui provoque des nausées, dégoûtant
"nauséabond" dans l'encyclopédie
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SMOG MORTEL À LONDRES
- Écrit par Yves GAUTIER
- 1 012 mots
Au début de décembre 1962, un nuage nauséabond et asphyxiant, de plus de 150 mètres d'épaisseur, envahit Londres. Le smog (contraction des mots anglais smoke, fumée, et fog, brouillard) peut se révéler mortel pour toute personne ayant une fragilité de l'appareil respiratoire : au 8 décembre, on dénombre 106 morts rien que dans la capitale anglaise ; des milliers d'autres seront hospitalisés.
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VENISE GHETTO DE
- Écrit par Gérard NAHON
- 1 382 mots
Des règlements oppressifs s'imposent au ghetto, limitant les choix professionnels de ses habitants, réduits à n'exercer que des fonctions voulues par le pouvoir chrétien dans un espace surpeuplé, nauséabond, déprécié. Le modèle se répand en Europe, à Rome, Vienne, Francfort-sur-le-Main, Prague. Abolie au fil des conquêtes napoléoniennes, puis restaurée au retour des anciens régimes, l'institution disparaît en Europe après 1848 (le dernier ghetto d'Italie, celui de Rome, disparaît en 1870, avec l'État pontifical).
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BRIDGETOWN
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 203 mots
La ville, fondée en 1628 sous le nom d'Indian Bridge, déplût fortement à ses premiers visiteurs en raison de son emplacement à proximité d'un marais nauséabond et de son développement anarchique. Le nom de Saint Michael's Town, adopté vers 1660, demeura utilisé jusqu'au xixe siècle. Financée en grande partie grâce à une loterie, la cathédrale anglicane Saint-Michael fut construite en roche corallienne blanche, sur l'emplacement d'un ancien édifice détruit par un cyclone en 1780.
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LE PÈRE GORIOT, Honoré de Balzac Fiche de lecture
- Écrit par Maurice MÉNARD
- 5 824 mots
- 1 média
De même que la personne de Mme Vauquer « explique la pension, comme la pension implique la personne », on pourrait dire que le destin de Goriot est inscrit dans la vétusté, le délabrement et le nauséabond du décor ; de même encore, le papier « verni » qui représente les scènes des Aventures de Télémaque annonce le roman d'éducation dont Rastignac va être le héros.
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LA SORCIÈRE (M. NDiaye)
- Écrit par Françoise BETTENFELD
- 7 469 mots
Les femmes à l'ancienne, celles qui veulent encore aimer, sont condamnées, comme la mère de Lucie, à cohabiter avec un petit homme fade dans un logement nauséabond, ou comme sa belle-mère à se féliciter bruyamment de la quatrième grossesse désastreuse d'une seconde belle-fille harassée. Ou bien, semblables à Lucie, elles perdent tout repère : « Il me semblait ne plus rien comprendre à ce qu'elle était devenue », dit-elle à sa mère ; ses filles lui paraissent « faites d'une autre matière humaine », comme « pèlerines d'un autre siècle ».