Nausée
- Nom féminin singulier
Définition
- envie de vomir
- au figuré, impression, sentiment de dégoût
"nausée" dans l'encyclopédie
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LA NAUSÉE, Jean-Paul Sartre Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 5 254 mots
- 2 médias
] : voilà la Nausée. » Expérience riche d'ambiguïtés : si le regard du héros a mis entre parenthèses toutes les fonctions et jusqu'au nom même des choses qui apparaissent, ce n'est toutefois pas tant la réalité elle-même qui surgit que la conscience d'exister qui fait surface dans le malaise. Une rédemption par l'art ? Dans La Nausée, tout semble tourner autour d'un individu qui occupe le centre du texte.
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NAUSÉES
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 1 306 mots
Symptôme banal, caractérisé par un dégoût subit et accompagné de troubles respiratoires ou digestifs et d'anomalies de la sudation, les nausées sont souvent confondues avec les vertiges, qu'elles accompagnent, il est vrai, fréquemment. Les causes en sont nombreuses : certaines nausées ont une origine sensitive bien définie : olfactive, labyrinthique (mal de mer).
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BOMBE ATOMIQUE (A. Warhol)
- Écrit par Hervé VANEL
- 1 547 mots
Sur un fond rouge éclatant, l'image de l'explosion est répétée jusqu'à la nausée pour le spectateur sur toute la surface de la toile. Si l'on suit le sens de lecture occidental, la définition de la sérigraphie de la bombe atomique s'amenuise progressivement, et Warhol profite de l'accumulation de l'encre sur l'écran sérigraphique pour souligner la désintégration du champignon atomique.
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EXISTENTIALISME
- Écrit par Yves STALLONI
- 5 959 mots
Son roman La Nausée, paru en 1942, est suivi, après la guerre, par la trilogie Les Chemins de la liberté (1945-1949). Le théâtre peut également lui servir de tribune (Huis Clos, 1944 ; Les Mains sales, 1949 ; Le Diable et le bon Dieu, 1951). Dans la même veine philosophico-romanesque, Simone de Beauvoir publie les romans L’Invitée (1943) et Les Mandarins (1954).
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HAMLET-MACHINE, Heiner Müller Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Louis BESSON
- 5 258 mots
Reste la nausée suscitée par les images de la télévision, la nausée qui est aussi un privilège. La douleur est dans la pensée ; Hamlet veut être une machine : « Je ne suis pas Hamlet. Je ne joue plus de rôle. Mes mots n'ont plus rien à me dire. Mes pensées aspirent le sang des images. Mon drame n'a plus lieu. Derrière moi plantent le décor, des gens, que mon drame n'intéresse pas, pour des gens qu'il ne concerne pas.