Navré
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- (vieilli) blessé
- attristé, peiné
- être désolé, être contrarié
Forme dérivée du verbe « navrer »
"navré" dans l'encyclopédie
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PATROCLE
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 740 mots
- 1 média
Apprenant sa mort, Achille, navré de douleur, pousse un cri terrible, et, oubliant sa colère, ne songe plus, dès lors, qu'à le venger. Ensuite, Achille fait à Patrocle de magnifiques funérailles et lui élève un tombeau sur le promontoire de Sigée. Après la mort d'Achille, les cendres des deux amis sont réunies.
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L'ESSENCE DE L'ESPAGNE, Miguel de Unamuno Fiche de lecture
- Écrit par Bernard SESÉ
- 4 846 mots
Ce constat navré incite Unamuno à ranimer les forces vives de la tradition authentique de l'Espagne, faussées ou étouffées par le conformisme de la communauté nationale, qu'il s'agit d'arracher à son inertie mortifère. L'auteur, alors professeur de grec à l'université de Salamanque, présente son argumentation d'une manière didactique, parfois paradoxale, toujours sur le ton de la passion.
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SACRÉ-CŒUR DÉVOTION AU
- Écrit par Charles BERTHELOT DU CHESNAY
- 5 387 mots
- 1 média
Par-delà cette blessure, on devine un cœur blessé, ouvert, « navré ». Tout un courant de la pensée antique considère, par ailleurs, le cœur comme le siège de la vie, du courage et de la générosité. Jésus-Christ enfin, pour un croyant, c'est Dieu incarné ; toute sa personne est adorable. Au confluent de ces courants de pensée et de cette croyance, dans des cloîtres rhéno-flamands du xiiie siècle, jaillit toute une imagerie, que l'écrit fixera et transmettra : le cœur de Jésus devient l'arche de la divinité et la fournaise de la charité ; les moniales rêvent de pénétrer dans ce cœur ouvert ou d'y faire brûler tous leurs mauvais penchants ; pour avoir en elles-mêmes les sentiments de leur maître et modèle, elles demandent son cœur (thème de l'échange des cœurs).
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LE DERNIER ACTE (W. Gaddis)
- Écrit par Pierre-Yves PÉTILLON
- 6 635 mots
Cocasse imprécateur – dans la lignée d'un Swift mâtiné de Sterne, ou du plus contemporain Evelyn Waugh –, il observe d'un œil navré le déclin de l'Amérique. Sa hargne crépusculaire donne à ce livre désopilant son inquiétante originalité.
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2005 92e Tour de France
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 8 864 mots
Je voudrais adresser un message aux gens qui ne croient pas au cyclisme, aux cyniques, aux sceptiques, je suis navré qu'ils ne croient pas au miracle, au rêve. » Lance Armstrong quitte donc le peloton dans un certain malaise. En effet, s'il présente le plus beau palmarès sur la Grande Boucle, il n'a pu ni lever le voile de suspicion qui entoure ses performances, ni gagner le cœur du public.