Nervalienne

"nervalienne" dans l'encyclopédie

• NERVAL GÉRARD DE (1808-1855)

  • Écrit par Pierre-Georges CASTEX
  • 14 453 mots

  Elles flottent autour du Valois et de Saint-Germain, qui sont les deux hauts lieux de la géographie nervalienne. Bohème littéraire et bohème galante C'est à Saint-Germain, semble-t-il, qu'il parachève une de ses premières entreprises littéraires, la traduction du premier Faust de Goethe. Mais c'est à Paris que s'oriente, décidément, sa vocation d'écrivain.

• ARAGON LOUIS (1897-1982)

  • Écrit par Daniel BOUGNOUX
  • 22 839 mots
  • 1 média

  La troisième touche à son originalité, que ses adversaires contestent : son génie consista à porter à la perfection certaines trouvailles précédentes (l'écriture automatique, le romantisme exaspéré de Maldoror, la poésie des troubadours, l'errance nervalienne ou le réalisme socialiste...), plutôt qu'à innover radicalement. La notion de collage ou de « croisement » n'occupe-t-elle pas une place de choix dans cette création souvent très proche de la critique ? Avec Aragon, c'est une immense époque de la littérature qui se clôt, dans son apothéose et sa recollection.

• OCCITANES LANGUE ET LITTÉRATURE

  • Écrit par Pierre BEC, Charles CAMPROUX et Philippe GARDY
  • 40 293 mots
  • 1 média

  D'autres textes moins connus, comme le poème médiéval Nerto (1884), la tragédie de La Rèino Jano (La Reine Jeanne, 1890) ou les deux grands recueils lyriques que sont Lis Isclo d'or (Les Îles d'or, 1875) et Lis Óulivado (Les Olivades, 1912) ont rythmé cette quête de soi dont l'impérieuse nécessité explique sans doute l'obstination quasi nervalienne de Mistral à la traduire en monuments de langage.