Nerveusement
- Adverbe
Définition
- de manière nerveuse
- avec nervosité
"nerveusement" dans l'encyclopédie
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JOPLIN SCOTT (1867 ou 1868-1917)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 517 mots
Treemonisha n'a fait l'objet que d'une seule représentation semi-publique du vivant de Joplin ; obsédé par ce manque de succès, Joplin s'effondre nerveusement en 1911 et entre dans un établissement spécialisé en 1916. La réputation de compositeur de Joplin repose sur ses rags classiques pour piano, notamment Maple Leaf Rag et The Entertainer, publiés de 1899 à 1909, et sur son opéra Treemonisha, publié à compte d'auteur en 1911.
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POIRÉE RAPHAËL (1974- )
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 4 014 mots
Le 20, lors du relais 4 fois 7,5 kilomètres, ses coéquipiers Vincent Defrasne, Gilles Marguet et Julien Robert lui transmettent le témoin en quatrième position ; à la lutte avec le Russe Pavel Rostovtsev lors du dernier tir, il se montre plus solide nerveusement que celui-ci, et offre à ses coéquipiers la médaille de bronze. En février 2004, lors des Championnats du monde d'Oberhof (Allemagne), Raphaël Poirée remporte le 10 kilomètres, le 20 kilomètres et le 15 kilomètres départ groupé.
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SASTRE CARLOS (1975- )
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 4 304 mots
Et, lors du dernier contre-la-montre, Carlos Sastre, déjouant tous les pronostics, résiste au favori, l'Australien Cadel Evans, épuisé nerveusement par l'enjeu : il ne perd que 29 secondes. Sastre remporte donc le Tour, avec 58 secondes d'avance sur Evans. Ce succès ne fait pourtant pas de lui une star en Espagne. Lors de la Vuelta, en septembre 2008, le public encouragera avec fougue Alberto Contador, le futur vainqueur, quand Sastre sera un anonyme troisième de l'épreuve.
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DAUPHIN CLAUDE (1903-1978)
- Écrit par Gérard LEGRAND
- 4 505 mots
Il est à la fois romantique et cynique, nerveusement présent dans ses rôles et un peu en retrait de ses personnages, grâce à une ironie de type anglo-saxon. Il crée à la suite d'Espoir (1934) quantité de pièces de Bernstein au Gymnase, dans l'emploi de séducteur, et un peu plus tard Les Jours heureux de Claude-André Puget, Am-Stram-Gram (1941) et Une grande fille toute simple (1942) d'André Roussin.
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WIDMARK RICHARD (1914-2008)
- Écrit par Alain GAREL
- 4 506 mots
Si modeste que soit son rôle, son interprétation du personnage, un psychopathe ricanant nerveusement quand il tue, comme s'il se délectait de son geste, est à ce point mémorable qu'il accède subitement à la notoriété. Ayant dû, pour l'obtenir, signer un contrat d'exclusivité avec 20th Century Fox, il incarne ensuite quelques autres « méchants » inoubliables, tels que le hors-la-loi de Yellow Sky (La Ville abandonnée, 1949) de William Wellman et le puritain raciste de No Way Out (La porte s'ouvre, 1950) de Joseph Mankiewicz, mais aussi des personnages « positifs », tel que le médecin des douanes de Panic in the Streets (Panique dans la rue, 1950) d'Elia Kazan, dans lesquels il témoigne de sa capacité à faire preuve d'autorité.