Neurocognitif
- Adjectif masculin singulier
Définition
- en sciences, relatif à l'apprentissage en relation avec le développement cérébral, les fonctions mentales
"neurocognitif" dans l'encyclopédie
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DÉVELOPPEMENT DES FONCTIONS EXÉCUTIVES (psychologie)
- Écrit par Olivier HOUDÉ
- 7 026 mots
De ce point de vue, dans une perspective longitudinale, des travaux commencent à être conduits, pour mesurer l’impact neurocognitif à court et long terme d’apprentissages exécutifs intenses dès l’école maternelle (mémoire de travail, inhibition et flexibilité) sur la réussite scolaire et professionnelle.
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DÉVELOPPEMENT DES ÉMOTIONS
- Écrit par Sandrine GIL
- 11 203 mots
Le développement émotionnel commence très tôt dans l’ontogenèse, et se complexifie sous l’impulsion conjointe du développement du système neurocognitif et de la richesse des interactions avec l’environnement. Afin d’éclairer ces aspects, un point préliminaire consiste à s’interroger sur l’ontogenèse des émotions. L’ontogenèse des émotions Darwin est à la base de l’approche évolutionniste qu’il décrit dans son ouvrage L’Expression des émotions chez l’homme et les animaux (1872).
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VIEILLISSEMENT DE LA MÉMOIRE
- Écrit par Francis EUSTACHE
- 11 719 mots
Selon l’hypothèse de la compensation, qui implique que les performances soient améliorées en cas d’activation bilatérale plutôt qu’unilatérale, ce phénomène pourrait intervenir dans le but de contrer le déclin neurocognitif lié à l’âge. Selon celle de la dédifférenciation, cette réduction de l’asymétrie refléterait les difficultés à recruter les réseaux neuraux spécifiques.
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RÉHABILITATION PSYCHOSOCIALE
- Écrit par Denis MAQUET
- 35 655 mots
Pour les neuropsychologues, la vie quotidienne, pourtant banale et routinière, mettrait en jeu des mécanismes complexes de type neurocognitif (la mémoire verbale, les fonctions exécutives, la vigilance) et métacognitif (l’empathie, la théorie de l’esprit, la perception sociale). Pour des phénoménologues tels que Bruce Bégout, « la quotidianisation » lutterait contre « l’incertitude et l’indétermination originelle » par le recours à des rituels journaliers rassurants.
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SUICIDE ET CONDUITES SUICIDAIRES
- Écrit par Fabrice JOLLANT
- 32 732 mots
- 5 médias
Sur le plan neurocognitif, des études ont mis en évidence l’existence, chez les personnes suicidantes, d’une tendance à prendre des décisions risquées (Jollant et al., 2005). Ces décisions sont marquées par le choix de récompenses à court terme en dépit d’un risque important au long court. Cette tendance aux choix risqués pourrait se transmettre pour une part dans les familles.