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Neurologie

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. spécialité de la médecine qui s'intéresse au système nerveux et à ses pathologies

"neurologie" dans l'encyclopédie

  • NEUROLOGIE

    • Écrit par Raymond HOUDART, Hubert MAMO, Jean MÉTELLUS et Encyclopædia Universalis
    • 166 461 mots
    • 8 médias

    Entré dans la langue française aux environs de 1690 sous la forme, aujourd'hui caduque, de « névrologie », le terme de neurologie, utilisé à partir de 1732 pour désigner la branche de la médecine qui étudie l'anatomie, la physiologie et la pathologie du système nerveux – et principalement du cerveau –, reçut sa consécration officielle de Jean Martin Charcot lorsqu'il fonda en 1880 les Archives de neurologie.

  • J. M. CHARCOT ENSEIGNE LA NEUROLOGIE À LA SALPÊTRIÈRE

    • Écrit par Bruno HALIOUA
    • 1 027 mots
    • 1 média

    Ayant été nommé, en 1862, à l'hôpital parisien de la Salpêtrière, où il devait rester de longues années, Jean Martin Charcot y ouvrit, en 1882, ce qui allait devenir la plus grande clinique neurologique d'Europe. Étudiant l'atrophie musculaire, Charcot avait identifié (1865) la sclérose latérale amyotrophique consécutive à la dégénérescence des neurones moteurs, encore appelée maladie de Charcot.

  • AICARDI JEAN (1926-2015)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 357 mots

    Il s’intéresse très tôt à la neurologie infantile, en particulier aux troubles convulsifs de la petite enfance. Il poursuit sa formation comme chercheur à la Harvard Medical School de Boston. Il se consacrera ensuite à ce domaine de la neurologie, en dépit d’un passage comme chirurgien à l’Hôpital des enfants malades à Paris, où il retournera en 1979 pour créer une unité de neurologie infantile.

  • BABINSKI JOSEPH (1857-1932)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
    • 3 415 mots

    Médecin des hôpitaux en 1890, sa carrière se déroule à la Pitié, dont il va faire le centre de la nouvelle neurologie. Dans le service de Charcot, qui soignait ce que l'on rassemblait à l'époque sous le nom d'hystérie, il distingue les paralysies hystériques des paralysies organiques, et à partir de 1893 il recherche les signes objectifs des maladies organiques permettant de les distinguer des névroses (Démembrement de l'hystérie traditionnelle, 1909).

  • MARIE PIERRE (1853-1940)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
    • 1 949 mots

    Contesté par Déjerine et par Grasset, il assiste aux trois séances consacrées, en 1908, par la Société de neurologie aux problèmes de l'aphasie, et ce sont ses thèses qui sont adoptées. Il a démontré l'origine infectieuse de certaines maladies du système nerveux (sclérose en plaques, épilepsie, hémiplégie, paralysie infantile) et fut aussi l'un des premiers à décrire la pathologie olivaire.

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