Neurologiste
- Nom singulier invariant en genre
Définition
- en physiologie, médecin spécialiste du système nerveux
Synonyme
- neurologue
"neurologiste" dans l'encyclopédie
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BÁRÁNY ROBERT (1876-1936)
- Écrit par Samya OTHMAN
- 1 107 mots
Neurologiste autrichien, né à Vienne, Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1914 pour ses travaux sur la physiologie et les pathologies de l'oreille interne. Après de brillantes études de médecine à l'université de Vienne (1900), Bárány se spécialise en neurologie en Allemagne (Francfort, Fribourg) et, de retour à Vienne, accepte un poste de démonstrateur dans une clinique spécialisée dans les maladies des oreilles (1903).
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PSYCHOMOTRICITÉ
- Écrit par Michel BERNARD
- 17 983 mots
Cependant, il convient aujourd'hui de corriger la perspective wallonienne parfois trop neurologiste en soulignant le rôle des relations affectives et pulsionnelles, autrement dit en tenant plus largement compte des acquisitions psychanalytiques. Il en résulte à la fois un élargissement de la classification des troubles psychomoteurs, un enrichissement des techniques thérapeutiques appropriées et une extension du champ d'investigation de la psychomotricité.
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NEUROBIOLOGIE (HISTOIRE DE LA)
- Écrit par Jean-Gaël BARBARA
- 21 385 mots
- 3 médias
Ainsi, le neurologiste américain James Papez émit en 1937 l’hypothèse que les émotions étaient contrôlées par l’hippocampe, en connexion avec le fornix et la région postérieure de l’hypothalamus. Ce système dit « limbique » fut ensuite défini plus largement comme un ensemble de structures comprenant également certains noyaux, l’amygdale, les noyaux thalamiques antérieurs et les bulbes olfactifs, le fornix, l’hippocampe, les corps mamillaires, le gyrus parahippocampique, le cortex limbique et les zones limbiques du mésencéphale.
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POLIOMYÉLITE
- Écrit par Pierre LÉPINE
- 20 801 mots
- 2 médias
Le grand neurologiste français Alfred Vulpian en avait donné en 1871 une définition remarquable qui a gardé toute sa valeur : « Cette paralysie atrophique est vraisemblablement une maladie infectieuse aiguë, laquelle dépend d'une infection généralisée du corps, qui se localise de préférence dans une région circonscrite de la moelle. »Un paradoxe intrigua longtemps chercheurs et cliniciens.
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HYSTÉRIE (histoire du concept)
- Écrit par Thérèse LEMPÉRIÈRE
- 41 856 mots
- 1 média
Neurologiste génial, il réussit à délimiter rigoureusement le domaine de la neurologie lésionnelle de celui de l'hystérie, qu'il rapprocha de la suggestion hypnotique. Pour lui l'essence de l'hystérie, c'est l'autosuggestion ; les phénomènes hystériques sont l'effet du pithiatisme. « Ce qui caractérise les troubles, c'est qu'il est possible de les reproduire par suggestion avec une exactitude rigoureuse chez certains sujets, et de les faire disparaître sous l'influence exclusive de la persuasion.