Neuromusculaire
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en physiologie, relatif aux muscles et aux nerfs
"neuromusculaire" dans l'encyclopédie
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COUTEAUX RENÉ (1909-1999)
- Écrit par Jacques TAXI
- 6 067 mots
Ces faits doivent obligatoirement trouver leur place dans toute synthèse, actuellement sans doute encore prématurée, sur les mécanismes de la transmission neuromusculaire. À côté de ce qui fut l'axe principal de ses recherches, il y eut d'autres contributions importantes, par exemple au développement des fibres myélinisées, à la structure de la jonction nerf-électroplaque de l'organe électrique de la Torpille, autre modèle essentiel de synapse cholénergique, à l'inhibition des monoamines cérébrales étudiée par histochimie, etc.
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AZOTÉMIE
- Écrit par Geneviève DI COSTANZO
- 2 325 mots
L'hypocalcémie rend compte de l'hyperexcitabilité neuromusculaire, des fibrillations, de l'augmentation des réflexes et des crampes tétaniques. L'hypertension vient souvent compliquer l'urémie et en assombrir le pronostic. Acidose : elle est due avant tout à l'accumulation de phosphates et de sulfates. Lipémie : elle est normale au début, mais le cholestérol ne tarde pas à s'abaisser (de 250 à 50 mg par litre) témoignant de l'insuffisance hépatique ; le pronostic est défavorable.
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CALCÉMIE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 2 974 mots
L'hypocalcémie, en dessous de 90 mg/l, va entraîner des signes cliniques d'hyperexcitabilité neuromusculaire, avec une objectivation par l'électromyographie, et des modifications de l'électrocardiogramme. Les causes les plus fréquentes sont certaines formes de déficit en vitamine D. Le traitement associe l'apport calcique oral ou intraveineux et la correction du défaut vitaminique D quand celui-ci est en cause.
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PÉRISTALTISME
- Écrit par Geneviève DI COSTANZO
- 4 622 mots
Ce fonctionnement neuromusculaire intrinsèque est placé sous le contrôle de l'innervation extrinsèque. Celle-ci est double et antagoniste. D'une part, les nerfs pneumogastriques (éléments parasympathiques cholinergiques) sont moteurs : leur excitation accélère et amplifie les mouvements ; d'autre part, les nerfs splanchniques (éléments sympathiques adrénergiques) sont inhibiteurs : leur excitation supprime momentanément les mouvements.
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PHYSIOLOGIE ANIMALE
- Écrit par Jean-Gaël BARBARA
- 23 521 mots
- 2 médias
Les expériences de contraction musculaire in vivo permettent également de définir les régulations nerveuses de la transmission neuromusculaire comme l’excitation nerveuse, l’inhibition de la transmission par des fibres nerveuses inhibitrices, la nature chimique de la transmission synaptique neuromusculaire, les phénomènes de facilitation et d’occlusion de deux nerfs sur un même muscle, et l’intégration nerveuse de l’activité motrice des réflexes au niveau des neurones, comme les motoneurones de la moelle épinière.