Neuropeptide

"neuropeptide" dans l'encyclopédie

• VALE WYLIE (1941-2012)

  • Écrit par Kara ROGERS
  • 1 606 mots

  Il réalise sa première découverte en 1981, isolant avant ce dernier la corticolibérine (CRF, ou corticotropin releasing factor), neuropeptide qui coordonne la réaction dite du stress. Il isole peu après la somatocrinine (GRF, ou growth hormone releasing factor), qui stimule la sécrétion d'hormone de croissance par l'hypophyse. Wylie Vale dirige par la suite les laboratoires de biologie des peptides créés par la fondation Clayton à l'Institut Salk.

• GHRÉLINE

  • Écrit par Jean-Pierre CHARVET
  • 2 758 mots

  La ghréline agit directement sur une population de neurones contenant les neurotransmetteurs peptidiques appelés neuropeptide Y (NPY) et agouti related peptide dont le rôle orexigène est bien connu : ils stimulent l'appétit. De plus, la ghréline bloque d'autres peptides inhibant la prise de nourriture, essentiellement la pro-opio-mélanocortine (POMC).

• CONTRÔLE CENTRAL DE L'APPÉTIT

  • Écrit par Serge LUQUET
  • 32 696 mots
  • 6 médias

  Le PYY3-36 possède une action satiétogène en partie médiée par l’inhibition des neurones NPY/AgRP ; – enfin, le neuropeptide 26RF également sécrété par l’intestin distal, qui possède des propriétés hypoglycémiantes et satiétogènes en agissant sur l’hypothalamus. On observe d’ailleurs des niveaux élevés de ce neuropeptide pendant les épisodes anorexiques.

• DIAPAUSE, zoologie

  • Écrit par Catherine BLAIS et René LAFONT
  • 6 342 mots

  La diapause embryonnaire du ver à soie est déterminée par l'action, sur les ovaires de la mère, d'une hormone de diapause, neuropeptide produit par le ganglion sous-œsophagien. Les diapauses larvaire et nymphale résultent d'un déficit en hormones de mue (ecdystéroïdes) qui est à l'origine de l'arrêt du développement. Chez les nymphes diapausantes, l'arrêt de la production d'ecdystéroïdes est lié à une absence de libération de la neurohormone cérébrale stimulatrice (l'hormone prothoracicotrope).

• OBÉSITÉ

  • Écrit par Arnaud BASDEVANT et Cécile CIANGURA
  • 32 806 mots
  • 2 médias

  L'hypothèse actuelle est que, dans l'hypothalamus, la protéine agouti agit par une action antagoniste sur le récepteur MC4R (normalement antagoniste), et entraîne une augmentation de neuropeptide Y, dont on connaît l'action stimulante sur la prise alimentaire. On sait, en effet, que des souris transgéniques déficientes en MC4R, sans être jaunes, deviennent obèses par hyperphagie.