Neurophysiologique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en physiologie, qui concerne la physiologie du système nerveux
"neurophysiologique" dans l'encyclopédie
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VISION Neurophysiologie visuelle
- Écrit par Jean BULLIER
- 53 440 mots
- 4 médias
La vision est certainement la modalité sensorielle dominante chez l'homme. La compréhension des bases physiologiques de cette fonction a donné lieu à de nombreuses études réalisées principalement chez les vertébrés supérieurs et plus particulièrement chez le singe, dont l'organisation du système visuel se rapproche le plus de celle de l'homme. Cet article traite de la physiologie du traitement de l'information visuelle dans la rétine et dans les structures sous-corticales et corticales (cf.
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NEUROSCIENCES COGNITIVES ET SOMMEIL
- Écrit par Philippe PEIGNEUX
- 7 683 mots
Les états d’éveil et de sommeil(s) se différencient sur le plan de l’activité neurophysiologique et neurochimique (systèmes neurotransmetteurs) ainsi que sur celui de la régulation centrale des fonctions somatiques, endocrines et autonomes. À l’heure actuelle, le sommeil et ses stades sont vus comme des états qui supportent des fonctions adaptatives cruciales (et parfois vitales) dans les domaines physiologique, neurophysiologique et cognitif.
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TRACE MNÉSIQUE
- Écrit par Jean-François RICHARD
- 1 884 mots
Modification du tissu nerveux constituant la base neurophysiologique de la conservation du passé dans la mémoire. Le terme de trace mnésique a été employé dès le début du xxe siècle par les psychologues pour désigner ce qui est conservé par la mémoire. Deux points de vue se sont opposés au sujet de l'interprétation de l'évolution de la trace. Dans la perspective la plus ancienne, la trace mnésique s'affaiblit, perd progressivement les caractéristiques distinctives de la figure originale, sauf celles qui ont été accentuées dans la perception ou renforcées dans la reproduction : c'est l'oubli.
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SHERRINGTON sir CHARLES SCOTT (1857-1952)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 3 129 mots
L'un des fondateurs de l'école neurophysiologique anglaise. Né à Londres, Sherrington poursuit à Ipswich des études surtout littéraires d'où il gardera un goût très vif pour les arts et la poésie. Il entre au Caius College à Cambridge en 1881 et, dès le début de ses études médicales, s'intéresse à la physiologie expérimentale du système nerveux. Docteur en médecine en 1885, il est envoyé par la Royal Society étudier l'épidémie de choléra en Espagne et l'année suivante en Italie.
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OLFACTION ou ODORAT
- Écrit par André HOLLEY et Jacques LE MAGNEN
- 22 049 mots
- 2 médias
Son mécanisme neurophysiologique est à la fois périphérique et central. Dans le neuroépithélium, la stimulation induit un équilibre entre deux processus : la désensibilisation des récepteurs, probablement par l'intermédiaire de leur phosphorylation, suivie de leur resensibilisation. L'adaptation a également une composante centrale, qui fait intervenir des phénomènes d'inhibition dans les voies afférentes.