New-look
- Nom invariant en genre et en nombre
- Adjectif invariant en genre et en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- (mot anglais) qualifiait une mode vestimentaire lancée par Christian Dior, en 1947
- caractérise une nouvelle tendance, un nouveau style
Employé comme nom
- nouveau style, nouvelle tendance
"new-look" dans l'encyclopédie
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NEW LOOK (repères chronologiques)
- Écrit par Farid CHENOUNE
- 1 145 mots
1953 Autre couturier de la génération du new look, Pierre Balmain, qui a fondé sa maison en 1945, inaugure sa série de collections Jolie Madame.
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LIGNE COROLLE (C. Dior)
- Écrit par Farid CHENOUNE
- 1 563 mots
En 1948, avec la fin de la pénurie, le new look triomphe. Il meurt officiellement en 1954 quand Christian Dior crée la ligne H qui décintre la taille.
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DIOR CHRISTIAN (1905-1957)
- Écrit par Guillaume GARNIER et Encyclopædia Universalis
- 7 018 mots
- 4 médias
Christian Dior a apporté à la mode le new-look, qui a marqué la période de l'après-guerre. D'un caractère discret, introverti, le couturier sans doute le plus célèbre du xxe siècle, va connaître de 1947 à 1957 onze années de succès. Sa notoriété, fondée sur une grande capacité d'innovation et secondée par une excellente gestion financière et commerciale de l'image de sa nouvelle marque, a permis de poser les fondations d'un véritable empire.
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CRINOLINE, histoire du costume
- Écrit par Renée DAVRAY-PIÉKOLEK
- 5 207 mots
- 2 médias
L'ultime avatar de la crinoline est le jupon en crin de Nylon, qui soutient les jupes rondes et longues lancées par le couturier Christian Dior avec le new-look en 1947. Crinoline et new-look communient dans la nostalgie des modes passées. Plutôt que l'architecture nervurée du Crystal Palace (Londres, 1851), la crinoline évoque la robe à panier, associée à la douceur de vivre du xviiie siècle, et le new-look renvoie à la crinoline, synonyme de la « fête impériale ».
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BALENCIAGA CRISTOBAL (1895-1972)
- Écrit par Guillaume GARNIER
- 5 512 mots
Cette proposition n'a pourtant qu'un succès limité auprès des femmes accoutumées aux mièvreries du new-look ; cette expérience illustre les limites de l'influence de la haute couture sur le prêt-à-porter. La suprématie de Balenciaga s'est affirmée avec la disparition des ténors du new-look, Jacques Fath (1954), Christian Dior (1957). Chanel, revenue à Paris depuis 1954, prône également une mode dégagée des contraintes et des artifices.