Niçois

"niçois" dans l'encyclopédie

• L'AGRAFE (M. Desbiolles) Fiche de lecture

  • Écrit par Norbert CZARNY
  • 6 010 mots

  Son regard à la fois attentif, lucide et nuancé se porte sur la société dans sa diversité avec C’est pourtant pas la guerre, 10 voix + 1 (2007), enquête dans le quartier niçois de l’Ariane, ou Charbons ardents (2022) autour de la Marche pour l’égalité de 1983. La course interrompue « On ne voit qu’elle » : c’est la première phrase de L’Agrafe et elle introduit, dans le paysage de l’arrière-pays niçois, le personnage d’Emma Fulconis.

• BRÉA LES

  • Écrit par Martine VASSELIN
  • 5 415 mots

  Car les Bréa peignirent des tableaux de dévotion, tandis que les contemporains de Louis, Giovanni Baleison et Giovanni Canavesio, décoraient de cycles à fresque les chapelles de l'arrière-pays niçois et des vallées des Alpes du Sud. La période d'activité de Louis Bréa a correspondu à une époque de floraison picturale de qualité dans le triangle Nice-Gênes-Turin, sous la domination de la maison de Savoie.

• D'UN CHÂTEAU L'AUTRE, Louis-Ferdinand Céline Fiche de lecture

  • Écrit par Guy BELZANE
  • 8 611 mots

  Céline ne finit-il pas par être nommé, par Laval, gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon ? Fragmentaire et décousu, le récit est troué de digressions, entre retours à Meudon et à Mme Niçois, nouvelles vitupérations contre Gallimard, réminiscences cauchemardesques du Danemark, de sorte que les châteaux – par antiphrase – de Meudon ou de Copenhague et celui de Sigmaringen finissent par se confondre dans une grande divagation.

• BEN BENJAMIN VAUTIER dit (1935-2024)

  • Écrit par Bénédicte RAMADE et Encyclopædia Universalis
  • 3 757 mots

  Très vite, il attire les artistes niçois, expose Robert Watts ou La Monte Young. Son art déborde largement du cadre, envahit la vitrine et le trottoir. Entre 1958 et 1972, la boutique devient une quasi-institution niçoise. Elle sera achetée en 1975 par le Musée national d'art moderne, Centre Georges-Pompidou, à Paris, démontée et réinstallée par les soins de l’artiste.

• FEUILLADE LOUIS (1873-1925)

  • Écrit par Claude BEYLIE
  • 4 316 mots

  En revanche, Tih Minh (1918) et Barrabas, qui reprenaient l'idée de la bande de malfaiteurs omnipotents et dont l'action se situait cette fois en pays niçois, sont de grandes œuvres, méconnues en leur temps, et rehaussées par une science étonnante du montage. Elles confirment que le génie de Feuillade se déploie par priorité dans l'extravagance et l'onirisme (l'un et l'autre rigoureusement dosés).