Ni-ni

"ni-ni" dans l'encyclopédie

• VACUITÉ, notion de

  • Écrit par Paul MAGNIN
  • 10 438 mots

  Ce concept s'éclaire au terme d'un processus dialectique en quatre étapes : être /non-être, ni être /ni non-être, ni ni-être /ni ni-non-être, ni ni ni-être /ni ni ni-non-être. L'être de la première assertion correspond à la vérité ordinaire, le non-être à la vérité supérieure. La deuxième assertion sera considérée comme touchant à une vérité supérieure au regard de la première, qui est ordinaire.

• ABSURDISTES DANOIS

  • Écrit par Régis BOYER
  • 2 832 mots

  Philosophe, puis rédacteur de la revue d'avant-garde Vindrosen (1959-1963) qui décidera, un temps, des destinées littéraires du Danemark, il sera longtemps le directeur de conscience des lettres de son pays qu'il guidera par de nombreux ouvrages (Poèmes et démons, 1959 ; Ni...ni, 1963, dont le titre parodie manifestement Kierkegaard ; ou un essai remarqué sur Kafka, 1968).

• PEIRCE CHARLES SANDERS (1839-1914)

  • Écrit par Gérard DELEDALLE
  • 17 102 mots

  Il avait quelques années auparavant développé, à partir de l'algèbre de Boole, une logique propositionnelle où les variables tenaient lieu de propositions et où il faisait usage de ce qui deviendra le « rejet » ou la « bi- négation de Sheffer : « ni – ni – ». Sa logique des graphes existentiels, dont il disait qu'elle était son « chef-d'œuvre », ne connaît également que l'opération d'exclusion.

• JEU Jeu et rationalité

  • Écrit par Jacques EHRMANN
  • 26 612 mots

  Ainsi, la possibilité du jeu et de la communication de deux ou plusieurs éléments liés et pourtant distincts – « et », « ou » et leurs contraires « ni... ni » – offre l'alternative aléatoire nécessaire au jeu ; ces conjonctions marquent l'articulation par où se glisse le hasard, et les lois de la communication. La circulation des biens, des personnes, du langage y sont soumis.

• GAUCHE SOCIALISTE EN FRANCE DEPUIS 1945

  • Écrit par Rémi LEFEBVRE et Encyclopædia Universalis
  • 56 130 mots
  • 9 médias

  Sur ce point, François Mitterrand définit le principe du « ni ni » : ni privatisations ni nationalisations. Les derniers gouvernements socialistes, sous François Mitterrand, mènent des politiques de « désinflation compétitive » qui privilégient les grands équilibres financiers à la lutte contre le chômage. Ainsi, les programmes politiques de la droite et de la gauche sont de plus en plus difficiles à différencier, même si quelques marqueurs « progressistes » tempèrent cette tendance, telle la création du revenu minimum d’insertion (RMI, futur RSA) par Michel Rocard en 1988.