Nicéenne
- Nom féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relative à Nicée
Employé comme nom
- originaire ou habitante de Nicée
"nicéenne" dans l'encyclopédie
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SABELLIANISME
- Écrit par Pierre Thomas CAMELOT
- 647 mots
Au ive siècle, les tenants de l'orthodoxie nicéenne furent accusés de sabellianisme par les ariens. Affirmer la consubstantialité du Père et du Fils paraissait à ceux-ci compromettre la distinction des personnes. En fait, Marcel d'Ancyre, ferme défenseur du « consubstantiel » (homoousios), l'interprétait dans un sens modaliste.
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SATURNIN D'ARLES (IVe s.)
- Écrit par Richard GOULET
- 673 mots
Mais, au cours des années qui suivirent, l'orthodoxie nicéenne se renforça, de sorte qu'au retour d'Hilaire c'est Saturnin qui fut déposé de son siège et excommunié, sans doute au cours du Ier concile de Paris en 362.
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AUSONE, lat. DECIMUS MAGNUS AUSONIUS (309?-? 394)
- Écrit par Pierre Thomas CAMELOT
- 1 148 mots
Parmi ses Opuscula, qui révèlent un versificateur habile, mais bien froid à notre gré, on peut citer une description de la Moselle, trois poèmes à sujet chrétien : Versus Paschales, une Prière pascale pour l'empereur Valentinien (avec une profession de foi nicéenne), une Prière du matin. Parmi ses vingt-cinq Lettres (en vers également), trois sont adressées à son élève Paulin, le futur évêque de Nole, pour le détourner de quitter le monde.
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ARIANISME
- Écrit par Michel MESLIN
- 13 416 mots
Ils appartenaient tous à l'orthodoxie nicéenne victorieuse. Ils adoptèrent et promulguèrent une formule de foi qui devait mettre fin à cette querelle trinitaire, affirmant le Fils unique de Dieu « vrai Dieu de vrai Dieu, engendré, non pas créé et de même substance que le Père... » et l'Esprit saint « qui procède du Père et qui est adoré et glorifié ensemble avec le Père et le Fils.
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JÉRÔME saint (347 env.-419/20)
- Écrit par Pierre LARDET
- 16 723 mots
- 1 média
Questions de fond, et qui débordent de beaucoup les aléas d'une psychologie individuelle, même si l'acharnement combatif dont Jérôme aura fait preuve en vrai « chien de garde » – l'image est de lui – de l'orthodoxie romaine (et nicéenne, par-delà la crise arienne) peut aussi, chez cet homme longtemps voué à l'itinérance et toujours anxieux de conjurer par l'écriture une instabilité menaçante (celle que toute hérésie représente à ses yeux), s'interpréter en termes de besoin d'identification à l'instance de vérité.