Nicandre
- Nom féminin singulier
Définition
- en botanique, plante herbacée ornementale
"nicandre" dans l'encyclopédie
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NICANDRE (fin IIIe-IIe s. av. J.-C.)
- Écrit par Dominique RICHARD
- 816 mots
Poète et médecin grec, né à Claros près de Colophon, Nicandre a composé de nombreux ouvrages : Sur les langues, Sur l'Europe, Sur les poètes, Sur la Sicile, Sur les oracles, des Métamorphoses. Il nous reste de lui deux poèmes : l'un sur les Remèdes contre les morsures de serpents (Thêriaka), l'autre Sur les poisons et leurs antidotes (Aléxipharmaka).
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NAXOS
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 10 936 mots
- 5 médias
Il semble bien en effet que ce soit à Naxos, où s'était peut-être perpétué un artisanat de petits objets en marbre, qu'a eu lieu depuis le milieu du viie siècle le passage au marbre pour la sculpture, dont les types essentiels – le couros, jeune homme nu, et la corè, jeune fille vêtue – avaient été précédemment établis en Crète : la plus ancienne statue en marbre et de grandeur naturelle est celle, en marbre de Naxos, que dédia à l'Artémis de Délos la Naxienne Nicandrè (Musée national d'Athènes).
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DÉLOS
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 12 068 mots
- 4 médias
La plus ancienne statue de marbre connue est celle, de grandeur naturelle, que dédie à Artémis la Naxienne Nicandrè, vers 640. Alors aussi commence la série des statues masculines (couroï) en marbre de Naxos consacrées à Apollon. La statue colossale du dieu dressée par les Naxiens vers 600 av. J.-C. et dont ne subsistent que le torse, le ventre et l'énorme base, devait faire un effet prodigieux, avec ses sept à huit mètres de hauteur, dans un sanctuaire où ne se dressait presque aucun bâtiment, si ce n'est peut-être déjà celui que les inscriptions nommeront plus tard l'« oïcos des Naxiens », premier bâtiment grec tout en marbre, toiture comprise.
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GLYPTIQUE
- Écrit par Mathilde AVISSEAU et Josèphe JACQUIOT
- 29 192 mots
- 3 médias
À la période hellénistique, le nom de Pyrgotèle, illustre lithoglyphe, domine l'art de la glyptique ; bien qu'Alexandre l'ait jugé le seul digne de reproduire son portrait sur des gemmes, aucun camée, aucune intaille conservé ne porte sa signature, alors que des portraits de princes et de particuliers sont signés de Pheidias, Lycomède, Philon, Nicandre.
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ENLUMINURE
- Écrit par Danielle GABORIT-CHOPIN et Eric PALAZZO
- 64 974 mots
- 11 médias
510), alors qu'au xe siècle apparaît une peinture vive et maniériste, d'inspiration hellénistique (Ménologe de Basile II ; Theriaca de Nicandre, Bibl. nat., suppl. gr. 247). La légèreté du dessin qui persiste aux xie et xiie siècles s'accompagne d'un retour aux fonds dorés ; les portraits impériaux des frontispices témoignent de l'art aristocratique de cette période, alors que les psautiers à illustrations marginales sont d'origine monastique (Homélies de saint Jean Chrysostome, Bibl.