Nicotine
- Nom féminin singulier
Définition
- alcaloïde des feuilles de tabac
"nicotine" dans l'encyclopédie
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CIGARETTE ÉLECTRONIQUE ou E-CIGARETTE
- Écrit par Bertrand DAUTZENBERG et Encyclopædia Universalis
- 10 313 mots
- 2 médias
Avec ce dispositif, le consommateur peut prendre ses doses de nicotine de façon régulière au cours de la journée (et non pas par série d’une quinzaine de bouffées prises en 5 minutes). La nicotine est infiniment moins addictogène lorsqu’elle est délivrée de cette façon, car elle n’entraîne pas la multiplication du nombre de récepteurs du cerveau sur lesquels elle vient se fixer (récepteurs dits nicotiniques), cette multiplication étant responsable de la dépendance.
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TABAC
- Écrit par Olivier JUILLIARD et Encyclopædia Universalis
- 42 738 mots
- 3 médias
La nicotine On connaît la double action stimulante (à dose faible) et paralysante (à dose élevée) de la nicotine. On a cru longtemps que celle-ci n'avait qu'une action très limitée sur le cerveau. Mais on retrouve dans le diencéphale de fortes quantités de nicotine (marquée au carbone 14) injectée par voie intraveineuse (Appelgren, Hansonn et Schmiterlow, 1962).
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NAUSÉES
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 1 306 mots
Elles caractérisent encore le début de nombreuses maladies infectieuses (grippe, hépatites virales) et des toxémies diverses (urémie, action des anesthésiques, de la nicotine, etc.). L'état nauséeux de la femme enceinte, qui apparaît dans le premier trimestre de la gestation, est une incommodité sans conséquence, sauf s'il entraîne des vomissements fréquents.
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NICOT JEAN, seigneur de Villemain (1530 env.-1604)
- Écrit par Jean MEYER
- 1 278 mots
D'où un succès certain, qui vaut à son nom d'être immortalisé sous la forme du mot nicotine. Devenu ecclésiastique, Jean Nicot meurt curé de Brie-Comte-Robert. Il passe pour l'auteur du Thrésor de la langue françoise, tant ancienne que moderne (paru en 1606), mais qui n'est qu'un médiocre plagiat du Dictionnaire latin-français de l'humaniste Robert Estienne, paru en 1530, auquel l'auteur, quel qu'il soit, s'est contenté d'apporter, en 1573, des adjonctions d'importance mineure.
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PHARMACORÉCEPTEURS, biochimie
- Écrit par Philippe COURRIÈRE
- 3 275 mots
- 1 média
Langley observa, en effet, en 1909, que la nicotine, qui est un excitant ganglionnaire, provoquait une réponse quand on l'appliquait localement sur certaines parties du tissu musculaire et que son effet persistait même après dénervation du muscle. Il en conclut qu'il existait, en des points bien précis de la cellule, une substance réceptrice. Son approche du problème fut confortée par la découverte d'une substance antiparasitaire qui agissait uniquement sur la cellule du parasite, alors qu'elle n'avait aucune action sur celle de l'hôte ; pour expliquer cette étroite sélectivité de la drogue, on pensa que sur la cellule du parasite se trouvait un récepteur correspondant à celle-ci et qui n'existait pas sur l'hôte.