Nidification

"nidification" dans l'encyclopédie

• STERNE

  • Écrit par Emmanuelle GOIX
  • 3 308 mots

  Après la chasse, la collecte d'œufs et de plumes, c'est aujourd'hui l'aménagement des côtes – menaçant les sites de nidification –, l'introduction de prédateurs et la pollution qui mettent en danger l'avenir de certaines espèces comme la Sterne de Dougall (Sterna dougallii) – qui niche sur les îles Britanniques, en Irlande, en Bretagne ou aux Açores – ou la sterne des baleiniers (Sterna balaenarum).

• HIRONDELLE

  • Écrit par Emmanuelle GOIX
  • 3 300 mots

  Chez les migrateurs, le mâle arrive en premier sur le site de nidification, le même que l'année précédente, puis y attire une femelle. Le couple formé construit un nid de boue ou, le plus souvent, en restaure un ancien. Chez les espèces cavernicoles, un tunnel aboutissant à une chambre est creusé dans un talus ou dans le sable. De deux à six œufs sont couvés pendant quatorze à seize jours.

• ALBATROS

  • Écrit par Emmanuelle GOIX
  • 3 689 mots
  • 1 média

  Les couples, unis pour la vie, se retrouvent chaque année ou tous les deux ans, selon les espèces, sur le site de nidification établi généralement sur une île déserte dégagée et balayée par les vents. Ils forment alors des colonies relativement lâches, chaque couple défendant violemment et isolément son territoire contre les intrus. L'accouplement est précédé de parades nuptiales complexes et ritualisées (face à face spectaculaire avec ailes déployées et bec tendu vers le ciel), accompagnées de cris rauques et de claquements de bec.

• FURNARIIDÉS

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 987 mots

  En raison des habitudes de nidification de certaines espèces très connues, le nom générique de fournier est souvent employé pour désigner les espèces de cette famille, mais anabassitte, anabate, cacholote, cinclote, géositte, picotelle, sittine, queue-grise, tête-de-feu sont autant d'autres noms. Dans leur aspect, leur habitat et leurs habitudes alimentaires, les Furnariidés ressemblent tantôt aux alouettes, troglodytes, grimpereaux et sittelles, tantôt aux mésanges, grives et fauvettes, mais l'unité de la famille est caractérisée par des traits communs dans le squelette et les muscles.

• OIE RIEUSE

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 845 mots

  Son aire de nidification s'établit au nord du cercle arctique. L'oie rieuse, qui compte quatre ou cinq sous-espèces, est la plus largement répandue des oies dites grises. La migration pousse les populations américaines à descendre jusqu'au Mexique, les populations sibériennes hivernant, quant à elles, en Inde et au Japon. L'oie rieuse européenne (Anser a.