Niellure
- Nom féminin singulier
Définition
- technique du nielleur
- dégât produit par la nielle sur les céréales
Synonyme
- niellage
"niellure" dans l'encyclopédie
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NIELLAGE ou NIELLURE
- Écrit par Catherine ARMINJON
- 1 638 mots
L'émail de niellure, par exemple, consiste à remplir les creux d'émail bleu foncé en laissant des réserves de métal. La fausse niellure est une technique moderne consistant à recouvrir entièrement une plaque de métal avec du sulfure d'argent et à gratter les traits ou surfaces qui doivent garder leur aspect métallique. La technique de la niellure est fort ancienne.
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FINIGUERRA MASO (1426-1464)
- Écrit par Marguerite KRASSILNIKOFF
- 1 283 mots
On lui attribue la découverte de l'art de la niellure. Il fit une Paix (plaque de métal que le célébrant donne à baiser aux membres du clergé pendant les messes solennelles) que Vasari a considérée comme étant à l'origine de la gravure sur métal. Quoi qu'il en soit, son nom reste attaché à l'apparition de la gravure en Italie. Commandée à Finiguerra en 1460, l'œuvre a été livrée en 1462.
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OTTONIEN ART
- Écrit par Florentine MÜTHERICH
- 19 244 mots
- 1 média
Les croix, les reliquaires, les parements d'autel, les autels portatifs et les reliures démontrent une technique magistrale de la gravure, du repoussé, de la niellure et de l'opus interrasile alliés au filigrane, à l'émail et aux pierres précieuses supportées par de magnifiques montures ouvragées. Parmi les œuvres les plus anciennes figurent les croix en or qui furent exécutées pour la petite-fille d'Otton Ier, l'abbesse Mathilde d'Essen, puis la « croix de Lothaire » à Aix-la-Chapelle (vers l'an mille), la croix de Gisèle à Munich et, enfin, vers 1030, la croix impériale (trésor impérial, Vienne) qui était destinée à contenir les grandes reliques du trésor.
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MOSAN ART
- Écrit par Philippe VERDIER
- 19 646 mots
Cette niellure d'émail fut généralisée sur les quarante-cinq plaques de l'autel-ambon de Nicolas de Verdun à Klosterneuburg (1181), œuvre qui possède le programme iconographique le plus considérable de l'art mosan après les soixante-huit plaques émaillées qui ornaient autrefois le pied de croix de Saint-Denis (1147). C'est la figure repoussée dans le cuivre doré, l'argent ou l'or qui domine l'art des châsses et du mobilier liturgique : châsses de Godefroid de Claire (de saint Vanne à Verdun, de sainte Ode [pignons à Luton Hoo, en Angleterre, et à la Walters Gallery, Baltimore], de saint Domitien et de saint Mengold à Notre-Dame de Huy) ; châsse de saint Servais et quatre pignons de châsses autrefois à Saint-Servais de Maastricht et transformés au xviie siècle en reliquaires, à Bruxelles ; enfin, les châsses de Nicolas de Verdun (de saint Annon à Siegburg, des Rois mages à Cologne, de Notre-Dame [1205] à Tournai).
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BIJOUX
- Écrit par Sophie BARATTE, Catherine METZGER, Évelyne POSSÉMÉ, Elisabeth TABURET-DELAHAYE, Christiane ZIEGLER et Encyclopædia Universalis
- 33 463 mots
- 7 médias
Les procédés décoratifs étaient nombreux : l'estampage, le repoussé, la ciselure, la dorure, la niellure. C'est du Proche-Orient que vinrent la plupart des innovations comme le filigrane et la granulation. En revanche, la technique décorative du cloisonné était égyptienne. Tributaires de la mode, les types et les formes des bijoux évoluèrent avec le temps.