Nivernaise
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relative à Nevers ou au Nivernais
Employé comme nom
- originaire ou habitante de cette ville ou de cette région
"nivernaise" dans l'encyclopédie
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RIQUET À LA HOUPPE
- Écrit par Marc SORIANO
- 2 480 mots
Il accomplit une tâche impossible — par exemple filer en une seule journée une chambre pleine de filasse —, mais la fileuse paresseuse lui appartiendra si, un an plus tard, elle est incapable de répéter son nom, très difficile à retenir, et qui est Ricabert-Ricabon dans la version nivernaise collectée par Millien-Delarue, et Ricdin-Ricdon dans le conte qui porte le même titre de Mlle Lhéritier.
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RENARD JULES (1864-1910)
- Écrit par Léon GUICHARD
- 7 010 mots
- 1 média
De vieille souche paysanne et nivernaise, du côté paternel, il fait, au lycée de Nevers, des études suffisamment brillantes pour qu'on l'envoie à Paris préparer l'École normale supérieure. Il y renonce vite, décidé à tenter sa chance dans les lettres, en cherchant sans conviction quelque emploi. Il lit beaucoup et il écrit : des vers, qu'une actrice récite dans de modestes salons et dont il tire une mince plaquette (1886) ; des nouvelles, pour lesquelles il cherche un éditeur ; un roman, qu'il ne publiera jamais.
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VAUBAN SÉBASTIEN LE PRESTRE DE (1633-1707)
- Écrit par Catherine BRISAC
- 11 805 mots
- 1 média
Vauban est né à Saint-Léger de Foucheret (actuellement Saint-Léger-Vauban, Yonne) dans une famille de petite noblesse nivernaise. Après des études chaotiques, il commence son apprentissage militaire en 1651 dans le régiment du prince de Condé, en rébellion contre le pouvoir royal. Deux ans plus tard, il est fait prisonnier par les troupes du roi, mais sa bravoure et son efficacité sur le terrain sont déjà connues et Mazarin l'envoie au service du chevalier de Clerville, alors commissaire général des fortifications.
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SIMENON GEORGES (1903-1989)
- Écrit par Pierre DELIGNY et Michel LEMOINE
- 18 185 mots
- 1 média
le monde où le romancier nous entraîne, en un perpétuel mouvement du réel à l'imaginaire, du souvenir à la (re)création, du terreau fécond d'outre-Meuse aux collines du Connecticut, des rues à arcades de La Rochelle aux lagons polynésiens, des bouges de Fécamp à ceux de Panamá, des brumes normandes à l'éclat méditerranéen, de la pluie nivernaise à celle de Buenaventura, du pétillant soleil ligérien à celui, écrasant, de l'Arizona, du Quai des Orfèvres au boulevard des Batignolles, de la quiétude feutrée du Marais à la fièvre des Grands Boulevards.
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CONTE
- Écrit par Bernadette BRICOUT
- 31 944 mots
- 2 médias
« – Où faut-il mettre mon tablier ? », demande le Petit Chaperon rouge de la version nivernaise. « – Jette-le au feu, mon enfant, tu n'en as plus besoin », dit le loup. Pour chaque pièce du vêtement, le dialogue se répète, sans que jamais la fillette s'étonne de l'étrange réponse qui lui est faite. Elle effectue docilement son strip-tease, elle sait et ne sait pas, elle veut et ne veut pas ce qui va arriver.