Noir
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qualifie la couleur la plus foncée qui absorbe la lumière
- qui à la peau très foncée ("race noir e")
- assombri par la crasse
- sombre, sans lumière
- triste, malheureux
- méchant, mauvais
- secret et illégal ("travail noir ", "caisse noir e")
- familièrement, ivre
Employé comme adverbe
- en couleur noir e
Employé comme nom
- couleur la plus foncée qui absorbe la lumière
- colorant le plus foncé
- nuit, obscurité
- personne de race noir e
- en botanique, maladie de certaines plantes
Expressions autour de ce mot
- broyer du noir : familièrement, avoir des pensées pessimistes
- petit noir : café
- noir sur blanc : par écrit
- faire du marché noir : vendre clandestinement des marchandises rares ou illicites
- porter du noir : être habillé de vêtements noir
- roman noir : genre de littérature policière
"noir" dans l'encyclopédie
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CANARD NOIR
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 016 mots
Leur corps est brun-noir et leur tête couleur chamois. En vol, leur ventre de couleur claire contraste avec le reste de leur plumage. Le canard noirâtre, ou canard noir africain (A. sparsa), qui vit en Afrique subsaharienne, ne lui est pas apparenté. Il plonge plus que les autres canards de surface et son comportement est moins social. Certains spécialistes le placent dans le groupe des canards percheurs.
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CODE NOIR (1685)
- Écrit par Louis SALA-MOLINS
- 8 719 mots
Faut-il signaler que l'hôpital en question n'a jamais existé ? En France, on a coutume de dire, lorsqu'on en parle, que le Code noir est sans intérêt historique, puisque les colons ne l'appliquaient pas : trop doux pour les esclaves. On a tort. Ce code dit la façon dont la France regardait le Noir et entendait le traiter. D'autres nations codifièrent la bestialisation de « leurs » Noirs.
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LE DAHLIA NOIR (B. de Palma)
- Écrit par Christian VIVIANI
- 5 588 mots
Il y a entre le cinéma et le célèbre fait-divers non élucidé du « Dahlia noir », romanesque et sanglant, un flirt inabouti dont le beau film de Brian De Palma préserve la singularité. En 1947, la police de Los Angeles découvre le cadavre mutilé, vidé de ses organes, d'une starlette, Elizabeth Short, surnommée le Dahlia noir. Le décor, le milieu, le mystère, les personnages qui gravitaient autour de la jeune femme paraissaient comme un débordement de la vague hollywoodienne du « film noir » jusque dans la vraie vie, comme si un paradoxe à la Oscar Wilde se vérifiait, la réalité venant imiter la fiction criminelle alors en pleine explosion.
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LE ROUGE ET LE NOIR (Stendhal) Fiche de lecture
- Écrit par Marc CERISUELO
- 6 888 mots
- 1 média
Il inventait ainsi ce que Georges Blin a justement appelé un « réalisme subjectif » dont Le Rouge et le Noir offre l'exemple le plus abouti, en faisant se marier l'égotisme ou l'intrusion de l'auteur avec une charge politique et sociale d'autant plus efficace qu'elle s'accompagne de la création de personnages inoubliables, qui ont l'élégance de ne pas se figer dans la glu d'un type ou d'un caractère.
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TROU NOIR DE NGC 1365
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 990 mots
- 1 média
Mesurer les caractéristiques de rotation (le moment angulaire ou spin) d'un trou noir est une tâche difficile. Les physiciens s'accordent à penser que le meilleur moyen d'y avoir accès est d'observer le mouvement de la matière qui est sur le point d'être absorbée par le trou noir. Cette matière forme un disque d'accrétion dont la frontière intérieure est d'autant plus proche du centre du trou noir que le spin est grand.